Warenghem

•    D I S T I L L E R I E S   R É P U T É E S
Faisons connaissance avec les distilleries les plus réputées,
Suivons le Stills Tour avec Gilbert DELOS

Où ?
A Lannion, dans les Côtes-d’Armor. Autrefois située en centre ville, la distillerie déménage sur son site actuel en 1967, lorsque Paul-Henri Warenghem, petit-fi ls du fondateur, et son associé Yves Leizour, ont pris la direction de l’entreprise. S’y trouve la source Rest Avel (Demeure du Vent, en breton). La distillerie est ouverte aux visiteurs, offrant une belle salle de dégustation.

Quand ?
La distillerie est créée en 1900, dans le but d’élaborer une liqueur à base de 35 plantes, l’Elixir d’Armorique, qui connaît rapidement le succès et obtient des récompenses aux expositions internationales de Brest et de Bordeaux. Après la première guerre mondiale, l’entreprise se diversifie dans les liqueurs à base de menthe, de cassis et de kirsch. En 1983, Yves Leizour, pharmacien de formation, prend la suite de son père et entreprend de diversifier la distillerie, d’abord avec le chouchen Melmor, puis avec le premier whisky breton, un blend appelé WB. Le premier single malt, baptisé Armorik, sera lancé en 1998.

Qui ?
Léon Warenghem est originaire du Nord, le nom signifi ant « le domaine de Waro ». On ignore d’ailleurs comment il s’est formé à la distillation. Son fi ls puis son petit-fi ls lui succéderont, puis se sera les Leizour qui prendront le relais, conservant l’indépendance familiale de l’entreprise. David Roussier, gendre d’Yves Leizour, en est l’actuel gérant.

Comment ?
Pour élaborer ses whiskies, Warenghem dispose de deux alambics de belle taille, les plus grands actuellement en France. Ils ont été dessinés dans le style écossais et réalisés par un chaudronnier français, Chalvignac-Pruhlo à Jarnac en Charente, avec une capacité de  6 000 l  et
3 500 litres, avec chauffage à la vapeur. Les alambics servent aussi bien pour la distillation de malts que de single grain. L’équipement comprend également une cuve de brassage de 6 000 litres et six fermenteurs en inox. Un deuxième chai de vieillissement a été inauguré cette année. La production atteint annuellement les 180 000 litres d’alcool pur, dont 20 % en whisky de grain.

Quoi ?
Trois blend fi gurent à la gamme de Warenghem : l’historique WB à 40°, le Breizh à 42° (moitié grain, moitié malt) élu meilleur blend français aux World Whiskies Awards en 2019, et le Galleg à 42°. La gamme de single malt Armorik est plus importante et ne cesse de s’étoff er avec des éditions limitées. Citons : le Classic (46°) non fi ltré à froid, le Roc’h Du (Roche Noire en breton) à 40° tourbé, le Sherry Finish (40°), le Double Maturation (46°)chêne de Bretagne fi nition Xérès, le Sherry Cask (46°) non fi ltré à froid, le Triagoz (46°) petit archipel non habité au large de la côte de Granit Rose et premier single malt fumé de la gamme. le Dervenn (46°), chêne en breton, vieilli pendant quatre ans en fûts de chêne breton assemblé par le dernier tonnelier breton, Jean-Baptiste Le Floch, le Single Cask Madère (46°), Le Roof Rye (43°) premier whisky de seigle français.

 

 

– le Triagoz (46°), qui porte le nom d’un petit archipel non habité au large de la côte de Granit Rose, est le premier single malt fumé de la gamme.

 

 

 

1. Les bâtiments actuels de la distillerie Warenghem, dans la banbieue de Lannion

2. Les deux alambics de la distillerie réalisés par un chaudronnier français.

 

3. L’intérieur d’un des cais de vieillissement de Warenghem.

 

 

– le Dervenn (46°), dont le nom signifi e chêne en breton, a vieilli pendant quatre ans en fûts de chêne breton assemblé par le dernier tonnelier breton, Jean-Baptiste Le Floch.

 

 

 

Le Roof Rye (43°) est le premier whisky de seigle français. Après un vieillissement de 9 ans en fût de xérès réalisé en Bretagne, il a ensuite été logé en fûts de chêne neufs pour un affinage de deux ans en Provence, sous un climat plus sec et plus chaud.

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