Actualités et dégustations

En passant par la Lorraine, comme une envie de Rozelieures … par Nicole LOISEAU

Après de nombreuses fois remises, nous voici .. à Nancy où la choucroute n’est pas ce que l’on croyait, même dans un magnifique décor art nouveau !

La campagne vosgienne alentour est agricole et vallonnée. Puisque nous allons visiter une malterie, il est normal d’avoir de grandes étendues de champs de céréales. A Lépange-sur-Vologne, la grande bâtisse industrielle, autrefois ancienne filature, a été reconvertie en malterie. Christophe DUPIC et Jean Christophe, responsable du process nous accueillent et nous font apprécier cette machine prototype unique,  qui permet le maltage de  l’orge produite Continuer la lecture

LA FÊTE DU MALT 2023


Le nom du restaurant « La Démocratie » n’a pas été choisi par hasard. C’est ici même, qu’ est né le mouvement politique et idéologique français « Le Sillon » fondé en 1898 par Marc Sangnier (1873-1950). Il vise à rapprocher le catholicisme de la République et publie la revue du même nom.

Aujourd’hui, c’est le siège de l’Institut Marc Sangnier, haut lieu de résistance et d’expression libre pendant l’Occupation, l’Institut perpétue cet héritage et défend les fondements démocratiques au travers d’initiatives citoyennes.

Les souvenirs disséminés çà et là dans cette salle évoquent ces parentés intellectuelles et morales, les drapeaux traduisent l’union du progrès et de la tradition.

Notre maitre aujourd’hui s’appelle Anthony MCCALLUM, ancien champion de France de Natation, aujourd’hui Malt Master, Blender et créateur de whiskies exceptionnels, il nous parle de la genèse de son House of McCallum est une nouvelle collection de whiskies écossais, avec 24 ans d’expérience dans l’industrie du whisky en Écosse.

Le clan McCallum est l’un des plus anciens clans nobles d’Écosse, originaire de la côte ouest de l’Écosse. Leurs ancêtres remontent à certains des premiers rois d’Écosse. Le roi Malcolm Ier fut le premier roi d’Écosse à unir les deux tribus, les Pictes et les Écossais, en un seul royaume afin de défendre l’Écosse contre les invasions anglo-saxonnes.

On en a plein les mirettes, plein les papilles et on adore ça. L’ambiance est au beau fixe, on trinque, on hume, on déguste et on aime ça !

Nicole LOISEAU
Présidente

LES NEWS ET LES POTINS …. KILCHOMAN

KILCHOMAN
n’existerait pas sans la tuile …

Les hordes d’amateurs qui s’apprêtent à déferler sur Islay pour le Fèis Ile savent-elles seulement que sur cette île reine l’orge ne pousse que grâce à un ingénieux système enfoui sous terre depuis plus d’un siècle ? Système dans lequel une simple tuile joue un rôle clé.

« Drainer, c’est la première chose à faire avant de mettre un champ en culture », explique le directeur de Kilchoman – oh, et oui, Islay est son vrai prénom. La petite ferme-distillerie des Hébrides a rassemblé quelque 2.000 acres de terre et cultive une partie de ses besoins en orge, 150 t qu’elle malte elle-même, sur une aire à l’ancienne, et qu’elle réserve à son édition millésimée annuelle 100% Islay.

D’autres petits producteurs s’acharnent à planter cette céréale sur l’île – Bruichladdich par exemple s’est associée avec certains –, et tous vous diront la même chose : faire pousser l’orge sur une terre offerte aux vents et aux pluies qui couchent les épis, sans mentionner les vols d’oies qui vous ravagent un champ en quelques heures, c’est une chierie. Mais le principal obstacle, ce sont les sols lourds qui retiennent l’eau en surface en noyant les cultures. Alors, pour disputer ces parcelles aux éléments, depuis des siècles on draine les champs.

Le drainage agricole se pratique depuis l’Antiquité : les Romains assainissaient les terres en creusant des rigoles ou des fossés qu’ils remplissaient de pierres, de branchages et de paille pour favoriser l’écoulement des eaux. Mais les Britanniques, à partir du XVIIe siècle, vont en peaufiner les techniques, nécessité faisant loi : les preuves scientifiques ont beau manquer, c’est sans doute au Royaume uni que fut inventée la pluie. Ne dit-on pas à Douvres que si l’on ne voit pas Calais c’est qu’il pleut, et si on la voit c’est qu’il va pleuvoir ?

Dès le milieu du XIXe, une méthode s’installe durablement en Ecosse et en Angleterre : dans des
tranchées creusées à environ 70 cm de profondeur, on enterre des conduites formées  l’alignements de deux tuiles façonnées à la main, l’une plate et l’autre creuse, superposées. Le grès, poreux, laisse passer le trop-plein des pluies ou des eaux de sources souterraines, avant de les dériver jusqu’à des fossés en contrebas de champs.

Dans les années 1840, la Royal Agricultural Society of England organise des concours pour développer des techniques peu encombrantes de fabrication des tuiles, susceptibles d’assainir les terres dans les endroits les plus reculés. Et en 1852, bingo, un dénommé Irving met au point une machine qui moule les tuiles, une plate et une creuse pour former des drains en U, ou deux creuses pour les conduits ronds.

Le champ semble avoir été ravagé par une taupe géante devenue folle en cherchant la sortie, la terre éventrée entre les monticules d’argile, les nappes d’eau noyant ici et là les pousses d’orge semées au début du mois. « On repère les flaques en surface : c’est le signe qu’un drain est cassé. Reste plus qu’à creuser pour le remplacer. Les conduites courent sur toute la longueur des parcelles, parfois sur des centaines de mètres, avec des écarts de 5 m entre chaque. Tiens, regarde. » Les brisures de « tile » (tuile, en anglais, mais le mot désigne également ces drains en terre cuite circulaires) jonchent le fond de la fosse, où l’eau glougloute sournoisement. Ces tiles enfouies sous terre à la main, et qui résistent en toute discrétion depuis plus d’une centaine d’année dans les entrailles de l’île.

Au XIXe, en Angleterre et en Ecosse, la plupart des paroisses possédaient une fabrique de briques et de tuiles. Sur Islay, près de Kilchoman justement, on peut observer les restes de la Foreland Brick and Tile Works. Cet artisanat se transforme en puissante industrie en accompagnant le développement du chemin de fer (ponts et tunnels sont érigés en brique), de la construction et de l’agriculture. La qualité des argiles réfractaires écossaises, notamment, est mondialement reconnue à cette époque.

Ces terres cuites rouges s’exportent au-delà des océans. J’ai récemment photographié à la Barbade, dans le domaine de St Nicholas Abbey, une allée de briques dont certaines frappées du sceau de Bonnybridge Brand, une briqueterie du centre de l’Ecosse – un merveilleux site, Scottish Brick History, les recense toutes (chacun ses geekeries !). Par la suite, les petites fabriques disparaitront à mesure que ce réseau ferré qu’elles ont aidé à construire acheminera les matériaux des grosses usines implantées dans les Lowlands.

Mais leur empreinte subsiste toujours 3 pieds sous terre, dissimulée il y a plus d’un siècle par les mains anonymes de paysans qui arrachèrent à la pluie les terres à offrir au whisky. Les hordes d’amateurs enthousiastes qui s’apprêtent à déferler sur Islay pour le Fèis Ile le savent-elles seulement ?

Par Christine Lambert

ÉVIDENCE, un single malt Bio originaire des Charentes …

Par G DELOS

Située à Cognac, la société AR.Spirits commercialise depuis novembre dernier son premier single malt, fortement connoté à la région charentaise. Car, élaboré avec de l’orge bio locale, il résulte d’une double distillation dans des alambics traditionnels cognaçais. De plus, il vieillit d’abord dans d’anciens fûts de cognac Bio, puis connaît une maturation dans des barriques de vin de Pauillac, un 1er grand cru classé. Disponible en ligne sur le site d’AR. Spirits et chez certains cavistes, il est commercialisé au prix de 55 €.

1 – Le single malt Évidence.

 Créée en 2018 par Cyrielle Arnold, AR.   Spirits élabore différentes eaux-de-vie     certifiées Bio, comme Madame Vodka, à   base de quinoa français, Monsieur Gin,   aux plantes françaises (baies de   genièvre, coriandre, verveine et fleurs   de  sureau) et Monsieur Fernand   Whisky,  élevé quatre ans en fûts de   cognac et maturé en fûts de pineau   blanc et rosé. Tous ces spiritueux sont   distribués par « Les Whiskies du Monde ».

 

 

Dégustation Single malt Bio – 43°
Jaune doré légèrement orangé.
Nez sur le malt, avec des notes discrètes de raisins rouges.
Attaque assez puissante, avec du moelleux et de la rondeur. Au palais, raisins secs de Corinthe, légèrement miellé, notes d’épices (muscade). Vers la finale, il devient plus sec et davantage marqué par le vin rouge.
Commentaire : Sec mais avec de la rondeur, malté avec des notes vineuses, voilà un malt tout en contrastes et joliment réalisé.

2 – Cyrielle Arnold dans son chai d’AR. Spirits.

 

 

 

 

FETE DU MALT – Edition 2022 au Centre National des Armées

Je me souviens, comme disait Georges Perec, des whiskies ISLE OF RAASAY et de la charmante CIARA qui nous fit l’honneur d’animer cette soirée, de nous décrire les subtilités des magnifiques eaux de vie qu’elle avait amenées dans ses bagages.

Je me souviens de Gilbert Delos se délectant des questions posées à nos amis, de Donald Mackenzie et de son inépuisable bonne humeur, en traducteur zelé.

Je me souviens de cette amicale ambiance, des sourires des uns et des autres, de la gentillesse de l’accueil, et des ors de notre République …

NOUVEAUTE : UN CONCERT DANS NOS DEGUSTATIONS

Lors de notre rendez-vous de Juin nous avons accueilli notre ami Bernard NADEL … un fidèle du Clan, mais surtout musicien et interprète, amoureux des mots et des notes avec son contrebassiste Pierre MAINDIVE. Entre eux, le courant passe, c’est le même son qui coule dans leurs veines ! Pour l’évènement, ils se surpassent et nous ont fait partager de grands moments, pour le bonheur de tous et le plaisir de nos oreilles !
Ils avaient convoqué pour nous, Georges Brassens mais aussi, Brel et Ferré et d’autres comme Reggiani … ce sont des souvenirs, mais aussi le présent. On se les transmet de père en fils, de grand-mère en petite-fille. Il peut arriver qu’on connaisse certaines de leurs chansons par coeur, sans bien savoir ni comment, ni pourquoi …

Nicole LOISEAU

LES 25 ANS DU CLAN DES GRANDS MALTS …

Le CLAN DES GRANDS MALTS fut créé 1997, ses fondateurs souhaitaient s’initier et  découvrir des whiskies de grande qualité, quasiment introuvables alors dans l’hexagone, avec la complicité de François-Xavier DUGAS, qui nous a proposé, dès lors,Le CLAN DES GRANDS MALTS fut porté sur les fonds baptismaux en 1997, ses fondateurs souhaitaient initier et faire découvrir au plus grand nombre des whiskies de grande qualité, dont certains quasiment introuvables alors dans l’hexagone, avec la complicité de François-Xavier DUGAS, qui nous a proposé, dès lors, des produits souvent rarissimes en France. des produits souvent rarissimes en France.

 

Nous nous retrouvions pour cet anniversaire ce vendredi 4 MARS 2022 à 19 h 30, dans les salons de L’AERO CLUB DE FRANCE à Paris.

 

 

 

 

 

 

 

Notre ami ERIC DELRUE nous a assuré l’animation de la soirée qui a été à la hauteur des pépites que nous avons dégustées et dont nos papilles se souviendront longtemps, la richesse du lieu, la convivialité et l’amitié ont achevé d’en faire un moment rare …

 

Départ et arrivée … Société DUGAS …

Après de nombreuses années, Baptiste Cauchon a souhaité donner une autre orientation à sa vie professionnelle, et quitte la société DUGAS. Il a toujours été attentif au Clan des Grands malts pour régler au mieux les problèmes qui pouvaient se présenter. Nous avons pu apprécier sa gentillesse, sa disponibilité et son professionnalisme.
Il est maintenant remplacé dans les mêmes fonctions auprès du Clan, par Alexis JAMOT (a.jamot@dugas.fr) avec qui nous avons déjà pu établir des relations très cordiales. Sans aucun doute, sa personnalité et sa curiosité pour notre domaine de prédilection seront un atout pour le Clan.