Why, Pourquoi, Warum, Por qué, Perché, Quare, limadha… ?
D’où provient notre attirance pour ce fruit défendu, cet « esprit » malicieux qui s’immisce dans nos vies ?
Une voie vers le divin (même s’il s’avère parfois odieux…) ?
Cet élément issu du génie des hommes du Nil, inconnu à l’état naturel, n’a-t-il pas été inspiré par les cieux ?
L’homme a cherché la pierre philosophale, Dieu lui aurait consenti la magie de l’esprit par la voix des monastères … ?
Une bien belle fable en somme, histoire d’élever le niveau …
Une façon de mieux le combattre tel saint Michel avec le dragon ?
« Connais ton ennemi et connais-toi toi-même » sont les premiers mots d’une célèbre maxime
guerrière de Sun-Tzu …
Ou plus proche de nous, les principes homéopathiques de combattre le mal par le mal(t) ? L’alcool, accusé idéal, n’a cessé de défrayer la chronique au fi l des âges, eau de vie pour certains, il était un argument maléfi que pour beaucoup d’autres comme si la vie n’était faite que de principes incompatibles …
Méfiez-vous, l’inquisition n’est pas loin, le bûcher vous attend J !!! (attention au lendemain de cuite).
Une quête de la vie éternelle proche de celle du sacré graal ?
En occident, les moines ne s’y trompèrent pas, la qualité des produits d’aujourd’hui proviennent directement de la science et de la patience des hommes de sciences et d’Eglise qui ont fait apparaitre les capacités de conservation des produits alcoolisés à tel point qu’ils parlaient d’aqua vitae… Proche de l’élixir de longue vie non ?
Une tentative de retour aux premiers frissons, un retour vers le futur (ou l’inverse) ?
Plus intime, l’approche « sensitive » du produit n’agirait-elle pas comme une sorte de catalyseur de mémoire ? Un déclencheur d’images internes, de souvenirs plus ou moins enfouis… ?
Plus modestement, notre intérêt répété pour ces reflets qui illuminent nos existences ne
proviendrait-il pas de l’enrichissement qu’il procure à nos vies ?
Personnellement cet adage ne quitte pas mon esprit :
« Donner vie à ses sens pour donner sens à sa vie »
Slainte !
Benoît LEFEBVRE