C’est au cœur des Highlands que bat aussi celui du whisky. Cette région regroupe une cinquantaine de distilleries, soit une bonne moitié de celles de toute l’Ecosse.
La rivière Spey qui lui a donné son nom la traverse du sud au nord, dans une zone de plateaux désertiques creusés par d’autres rivières, la Livet, l’Avon, la Fiddich, la Lossie, la De-veron, la Findhorn où s’est rassemblée l’essentiel des activités humaines. Les distilleries, en raison de leurs besoins importants en eau, ne sont jamais très loin d’une rivière ou d’une source spécifique… Continuer la lecture


En Amérique du Nord, la production d’eau-de-vie de céréales a débuté dès l’arrivée des premiers colons européens, au 17ème et 18ème siècles. Les Anglais, les Écossais et les Irlandais ont eu en effet très vite à cœur de recréer leurs eaux de vie favorites. Cependant les eaux-de-vie américaines et canadiennes vont vite se détourner des modèles originaux ; de nos jours, elles constituent une famille à part entière, avec des méthodes et des classifications qui n’ont plus rien à voir avec celles en vigueur en Europe.
Aussi proches soient-ils par la géographie ou la langue, et réclamant l’un comme l’autre la paternité de l’invention du whisky, l’Irlande et l’Ecosse pratiquent des voies pourtant bien différentes pour élaborer une eau-de-vie à base de céréales. En Irlande, il n’est pas fait usage de la tourbe lors du maltage, alors qu’elle est pourtant abondante dans l’île. Les alambics sont nettement plus grands qu’en Écosse. Enfin, la triple distillation est généralisée, alors qu’elle est exceptionnelle chez les Écossais. 