Actualités et dégustations

Soirée Portes ouvertes

Très souvent, lorsque l’on quitte une organisation, on se retourne pour vérifier que l’édifice que l’on quitte ne s’écroule pas du fait de notre départ.

Vous vous demandez ou je vais avec ces suppositions ? Eh bien, nous en sommes à la conclusion : j’ai du pour raison de santé réduire mon  activité au sein du Clan. Et quand je me retourne, je constate que rien ne s’écroule, bien au  contraire.
Par exemple, les « portes ouvertes » J’ai assisté le 6 décembre dernier à une soirée  exceptionnelle. Il est vrai que tout le monde s’y était mis : Gérard à l’organisation générale, et à l’animation ; FXD avec le Pata Negra, le meilleur jambon du monde : un guijuelo (de Salamanque) qui nous a accompagné pendant pratiquement toute la soirée découpé en virutas (copeaux) selon les règles de l’art. En face de cet atelier s’en tenait un autre dont nous avons aussi pu apprécier l’art : Mlle Christina Monaco, gagnante du concours « challenge France Angostura, » Meilleure «  barmaid » de l’année, qui nous à permis d’échapper à la « dictature » du whisky FXD n’a  pratiquement pas dépasser ce bar à cocktail volontairement ou pas- lui seul peut répondre.

A propos de whisky, il ne faut pas oublier que c’était tout de même l’objet de la soirée, Marie- Hélène et Maryline encaissaient à tour de bras participations à la soirée et renouvellement d’adhésion… Il y avait donc un bar à whisky, tenu par deux vétérans qui étaient très difficiles à aborder tellement ils étaient absorbés par leur service (et non tellement ils avaient absorbé, et bien qu’ils exsudassent comme en plein été). Ils avaient dix whiskies à servir, mais aussi 80 clients : un Clynelish 15 ans, un Sprigbank 15 ans, un Glenrothes 2000, un Bunnahabhain 1997, un Glencadam 15 ans, un Bruichladdich X 4+3, un Ardbeg 14 ans, un Glengoyne 12 ans, un Dalemore 15 ans, un Berinnes 15 ans, un Bruichladdich Bere Barley 20006.
Parallèlement, un autre bar s’était ouvert discrètement : un bar à hors d’oeuvre et à viandes froides pris en main par Pascal Dutarte et sa bande, ils étaitent au moins 6. (merci à eux)et difficiles à identifier mais très efficaces, sous l’oeil vigilant de Pascal.

Puis vint le moment du dessert : des flans et des clafoutis (excellents, ni trop lourds, ni pâteux, presque rafraichissants) entre autres Finalement, tout le monde semblait content, heureux,
comme il sied à une soirée du Clan. J’ai oublié de demander aux deux intéressés s’ils estimaient
avoir fait une bonne soirée : il s’agissait évidemment de Benoit et de Nadine qui s’occupaient des ventes de produits du Clan. Car il y a un « mais » Un bémol toutefois et pas des moindres : c’est une
soirée qui a coûté de l’argent au clan au lieu d’en rapporter.

 
C. PENNEQUIN

Fête nationale écossaise au Bar Belge

Une dégustation très éclectique pour cette soirée, nous passons d’une petite île (Skye), au Speyside, puis les Highlands du nord, pour terminer sur Islay.

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En attendant le maître de cérémonie nous avons commencé la dégustation par Le Poit Dhubh de 21 ans, ce whisky, conçu et élaboré par Sir Ian Noble sur l’île de Skye, est un blend pur malt à base de Talisker. Les participants ne l’ont pas trouvé très équilibré et de plus très alcooleux ; peut-être ne se mariait-il pas bien avec le Cock-a-Leekie (potage au poulet et poireaux).
La soirée Robert Burns commença par le « Bénédicité » puis suivirent quelques blagues  écossaises. Nous avons alors attaqué le grand cérémonial et la parade du Haggis, ainsi que le Ardmore 10 ans – seul Speyside tourbé -, cette distillerie n’utilise que des fûts de premier remplissage. Ce whisky aromatique, tourbé mais pas trop, plutôt amer, herbacé s’est bien entendu avec le plat très épicé.

Puis vint l’apologie de Robert Burns poète paysan, symbole de l’Ecosse qui écrivit des poèmes et des chansons populaires, son oeuvre fut inspirée de la vie à la campagne, de la nature et de la culture populaire. Il est l’auteur de « ce n’est qu’un au revoir mes frères ».
Le Dalmore pour sa finesse associée à une belle structure fut choisi pour le dessert, il se maria très bien avec le Cranachan (dessert au yaourt avec flocons d’avoine, framboises et whisky).
Tout en écoutant quelques poèmes de Burns, nous pûmes déguster le PC 10, élaboré par Bruichladdich depuis 2001, une partie de ce whisky est commercialisé tous les ans, c’est ici la dixième année. Très tourbé, végétal, avec beaucoup de persistance, il nous permit de finir agréablement cette soirée.