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CAOL ILA

“Déjà pleinement mature pour son âge“

Avec un nom qui signifi e en gaélique “le détroit d’Islay”, un emplacement en face de l’île de Jura,
et une eau bien tourbée, la distillerie a toujours eu de quoi intéresser les amateurs de maltspuissants. Bien que fondée en 1846, Caol Ila a été complètement remaniée vers 1972 par United Distillers (Diageo aujourd’hui). Compte tenu de la demande, elle a été à nouveau agrandie en 2011, ce qui porte sa capacité à 6,5 millions de litres par an. Élégants et bien tourbés, ses malts sont disponibles en de multiples versions, mais existent aussi des malts non tourbés.

Jaune doré. Le tourbé caractéristique de la distillerie se manifeste dès le premier nez, sur une solide base maltée. Belle puissance en bouche, surtout pour un réduit, allant du tourbé phénolique à de franches notes poivrées, avec une fi nale fruitée légèrement brûlante. Malgré sa relative jeunesse, un tourbé en pleine maturité qui fait honneur à la distillerie.

CAOL ILA 12 ans

« Ce que tourbé veut dire … »

Avec un nom qui signifie en gaélique “le détroit d’Islay”, un emplacement en face de l’île de Jura,
et une eau bien tourbée, la distillerie a toujours eu de quoi intéresser les amateurs de malts  puissants. Bien que fondée en 1846, Caol Ila a été complètement remaniée vers 1972 par  United Distillers (Diageo aujourd’hui). Compte tenu de la demande, elle a été à nouveau agrandie en 2011, ce qui porte sa capacité à 6,5 millions de litres par an. Élégants et bien tourbés, ses malts sont aujourd’hui disponibles en de multiples versions, mais existent aussi des malts non tourbés.

Jaune très pâle. Élégamment tourbé dès le premier nez, devenant plus puissant à l’aération. La tourbe phénolique s’impose dès l’attaque, avec des notes céréalières (froment) bien  chaleureuses. L’alcool se fait bien sentir malgré la réduction, tandis que le tourbé persiste longuement. Un retour aux sources salutaire, pour rappeler ce que tourbé veut dire …

Puffer Islay Blended – Malt Non filtré – Sélection exclusive

Biscuité et fruité, mais peu tourbé …

Assemblage de plusieurs single malts en provenance de l’île d’Islay, avec une maturation en fûts
de Pedro Ximenez. Une exclusivité pour le Clan et ses adhérents.

Jaune doré. Le nez, plutôt fermé, laisse ensuite un peu échapper du malt biscuité avec des effluves tourbés. Attaque pleine de vivacité et assez sèche. Le malt aux notes de biscuit sec l’emporte largement sur la tourbe, d’autant que le xérès assouplit l’ensemble, combinant jusqu’à la finale le moelleux et le sec, avec quelques notes un peu astringentes. Fruité sur la pomme mûre, l’arachide et la banane séchée. Un Islay bien peu tourbé ? Et oui, c’est possible…

AS WE GET IT

« Un concentré de tourbe » …
Sous cette dénomination originale (« Comme nous l’avons trouvé »), Ian Mac Leod propose régulièrement l’embouteillage d’un fût unique (single cask) soutiré sans la moindre  manipulation : pas de réduction, pas de fi ltrage à froid, pas de colorant. Pur et naturel, peut-on dire. Tout repose bien évidemment sur le talent et le savoir-faire du maître de chais pour sélectionner un fût intéressant. Cette fois encore, le fût provient d’une distillerie d’Islay.

Jaune très pâle. Bien tourbé dès le nez, avec une forte dominante phénolique. Et c’est aussi la tourbe qui l’emporte en bouche, avec un caractère un peu brûlant vu le degré d’alcool.  L’ensemble est puissant, bien sec, net et sans fioritures, avec juste quelques notes céréalières en arrière-plan. A ne pas manquer pour tous les amoureux de tourbé…

TEANINICH

« Apéritif tourbé comme sur Islay » …

Créée en 1817 par le seigneur local, Hugh Monro de Teaninich (qu’on prononce “Tiann-inich”), cette importante distillerie des Highlands septentrionales n’a pratiquement jamais cessé de fonctionner depuis, hormis pendant les guerres. Mais ses malts sont restés longtemps  rarissimes avant que Diageo, son propriétaire, ne se décide à en commercialiser une petite partie. Après 2 ans de travaux, sa capacité est passée à plus de 10 millions de litres.

Ambré chaleureux. Moelleux dès le nez, avec une belle rondeur maltée. La bouche est plus puissante, sur le caramel au beurre et la pomme cuite, avec quelques notes poivrées. La finition en fût de Côtes-de-Nuits lui apporte une certaine douceur, sans heureusement atténuer son caractère bien malté.

BUNNAHABHAIN

« Jeune, mais puissamment tourbé » .. 

Longtemps atypique par rapport aux autres distilleries d’Islay (car n’utilisant pas de malts tourbés), elle est située tout au nord de l’Île. Signifiant “Bouche de la crique”, elle se prononce Bouna’hav’n en gaélique. Fondée en 1881, elle a connu plusieurs longues périodes d’arrêt, y compris après avoir été agrandie en 1963. Après quelques années d’incertitude, elle a été rachetée en 2003 par Burn Stewart, qui appartient maintenant au groupe Distell, et qui a relancé la commercialisation et développé de nouvelles expressions, principalement tourbée.

Jaune très pâle, presque incolore. Nez fortement tourbé d’entrée, plus phénolique que végétal. En bouche, beaucoup de puissance, et, malgré un âge vraiment très jeune, déjà une belle rondeur autour de la tourbe, accompagnée de quelques notes fruitées et épicées. Belle
persistance tourbée.

BÅRELEGS – Battle Axe

« Tourbé comme un viking » …

Donald MacKenzie (ambassadeur whisky chez Dugas) et son ami d’enfance Mackay Smith ont créé leur société d’embouteilleurs indépendants en lançant Flatnöse, deux blended malts. Puis ont suivi un premier Bårelegs, single malt bien tourbé provenant d’Islay (leur île natale), puis un autre provenant des Highland. Celui-ci, baptisé Hache de Guerre (Battle Axe, l’arme des vikings) provient également d’Islay. Tous leurs whiskies sont embouteillés sans filtration à froid.

Jaune pâle. Nez tourbé dès l’attaque, avec un caractère un peu iodé. En bouche, la tourbe se développe immédiatement, franchement phénolique. Le corps est chaleureux, un peu brûlant, avec aussi un beau fruité (pomme cuite) qui le rend plus riche et plus supportable. Finale davantage sur la rondeur, avec une belle persistance tourbée. A noter que le degré d’embouteillage, proche du degré naturel d’un brut de fût, correspond à la latitude située à mi-chemin entre les deux villages natals des deux fondateurs.

LE FROG 2011

4″Apéritif tourbé comme sur Islay »

Appartenant à un des plus anciens clans d’Ecosse qui lui a donné son premier roi, Anthony Mc-
Callum a d’abord vécu en France avant d’aller se former au whisky en Ecosse sous la direction des meilleurs spécialistes. Après plus de 20 ans passés à travailler pour des négociants, il a créé sa propre société d’embouteillage, House of McCallum, développant une gamme de malts bien typés comme il les aime. Le Frog, référence à son passé en France, est élaboré avec des malts d’Islay.

Jaune très pâle. Au nez, dominante de tourbe végétale, sans exagération, avec des notes céréalières. La tourbe s’affirme également en bouche, de façon nette et sèche, devenant plus phénolique. Elle s’accompagne de fruits jaunes et de poivre noir. Un apéritif comme on les aime… surtout quand il vient d’Islay.

SMOKEHEAD

« Vigoureusement tourbé » ….

Ce single malt d’Islay, qui signifie “Tête fumée“ a été sélectionné et assemblé par Ian MacLeod pour sa puissance tourbée. Il se caractérise également par son packaging représentant un crâne stylisé La gamme comprend maintenant cinq références, avec des finitions en fût de xérès et de rhum.

Jaune doré. La tourbe, plutôt végétale, s’installe progressivement au nez. L’attaque est puissante, voire brûlante, avec de belles notes d’épices et de poivre noir. Sec de dominante, il devient un peu plus rond et fruité (raisins secs, amande) sans rien perdre de sa vigueur. Plus riche qu’on aurait pu le supposer, sa finale chaleureuse persiste longuement sur des notes avant tout tourbées

BUNNAHABHAIN

« Sec et puissant » …

Longtemps atypique par rapport aux autres distilleries d’Islay (car n’utilisant pas de malts tourbés), elle est située tout au nord de l’Île. Signifiant “Bouche de la crique”, elle se prononce Bouna’hav’n en gaélique. Fondée en 1881 par William Robertson et les frères Greenless, elle a connu plusieurs longues périodes d’arrêt, y compris après avoir été agrandie en 1963. Après quelques années d’incertitude, elle a été rachetée en 2003 par Burn Stewart, qui appartient maintenant au groupe Distell, et qui a relancé la commercialisation et développé de nouvelles expressions, dont des tourbées.

Ambré léger. Le nez, d’abord fermé, s’ouvre sur des notes un peu tourbées mais aussi fruitées. Attaque chaleureuse, voire brûlante. La dominante maltée et poivrée s’accompagne ensuite des apports vineux du porto, avec une certaine rondeur. Mais il reste surtout sec et puissant jusqu’à la finale, avec une persistance moyenne. Quelques années de plus lui auraient été sans doute profitable.