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WOLFBURN – AURORA

« Des premiers pas à suivre » …

Créée en 2012, cette distillerie est située à Thurso, la ville la plus au nord de la Grande-Bretagne
(en dehors des îles). Elle est toute proche d’une ancienne distillerie (1821-fi n des années 1860), dont elle a repris le nom Wolfburn, qui désigne le cours d’eau tout proche. Utilisant de petits alambics, la distillerie produit déjà quatre malts principaux, vieillis en sherry butt (500 litres), fûts de bourbon et petits fûts (quarters) de chêne américain. Aurora a maturé en sherry butts d’oloroso, sans âge indiqué.

Jaune légèrement doré. Nez surtout céréalier, d’une belle douceur. De la puissance en bouche, assez moelleuse, mais également bien épicée sur le poivre noir. Malt encore bien jeune, mais et de goût avec du potentiel aromatique indéniable. Un collector pour les passionnés de nouveautés, les autres sauront attendre des âges plus aboutis.

TOMATIN

« Mariage entre la tourbe et le vin »

Ce fut la plus grande distillerie d’Ecosse, avec vingt-trois alambics, mais 12 seulement sont aujourd’hui opérationnels et une capacité de production ayant atteint 12 millions de litres par an, pour 5 millions seulement actuellement. Mais elle a connu beaucoup de vicissitudes, au point d’être rachetée en 1985 par ses principaux clients… des négociants japonais, qui depuis l’exploitent sans discontinuer. Elle a produit jusqu’à 30 malts différents…

Ambré clair. Chaleureux au nez, sur le caramel au beurre, le bois de santal, les champignons de forêt, avec de belles notes épicées. Attaque plutôt vive en bouche, sur le poivre noir, puis se développe un fruité caramélisé (pomme cuite). Belle ampleur en bouche, avec de la suavité, mais aussi du fruit sec (raisins de corinthe, noisette). Classique, mais bien harmonieux, voire charmeur.

DEANSTON

« Un digestif d’une belle ampleur »

Relativement récente, cette distillerie des Highlands ouverte en 1965 doit sa création à la qualité de l’eau de la rivière Teith. et à la présence des grands ateliers d’une ancienne filature de coton. Elle est située à Doune, à peu de distance de la ligne séparant les Highlands des Lowlands. Produisant essentiellement pour les blenders, ses embouteillages officiels sont assez rares.

Jaune doré soutenu. Nez animal, avec du cuir et du tabac brun. Attaque un peu brûlante, il devient ensuite assez sec, sur les raisins de Corinthe et la noisette grillée. Belle ampleur aromatique avec aussi du boisé : le fût de brandy a beaucoup apporté… Finale légèrement liquoreuse, toujours sur les fruits secs et une pointe de vanille. Un excellent digestif.

Bårelegs higland single malt

« Un Highland finement tourbé »

Donald MacKenzie (ambassadeur whisky chez Dugas) et son ami d’enfance Mackay Smith ont créé leur société d’embouteilleurs indépendants en lançant deux blended malts sous la marque Flatnöse. Puis ont suivi un premier Bårelegs, single malt bien tourbé provenant d’Islay (leur île natale), et maintenant ce single malt provenant des Highland. Tous leurs whiskies sont  embouteillés sans filtration à froid.

Jaune vif. Nez original, animal et un peu fumé, puis développe du fruité. En bouche, la tourbe se développe rapidement, mais sans dominer les notes de fruits jaunes et de fruits secs. Puissant, avec de l’ampleur, il est très équilibré, avec des notes gourmandes. Si la finale est légèrement astringente, la tourbe revient agréablement sur la persistance, avec de fines notes fumées.

MC Peat

« Tourbé… juste ce qu’il faut »

Appartenant à un des plus anciens clans d’Ecosse qui lui a donné son premier roi, Anthony McCallum a d’abord vécu en France avant d’aller se former au whisky en Ecosse sous la direction des meilleurs spécialistes. Après plus de 20 ans passés à travailler pour des négociants, il a créé sa propre société d’embouteillage, House of McCallum, développant une gamme de malts très typés comme il les aime.

Jaune pâle. Au nez, le tourbé se développe d’entrée, mais assez léger, plus végétal que phénolique. En bouche, plus gras à l’attaque, devient plus puissant voire brûlant. La tourbe du nez reste présente jusqu’à la finale, accompagnée de notes fruitées (poire) puis poivrées. Légère persistance tourbée.

GLASGOW 1770

« Puissant et épicé »

Fondée en 2012 avec des investisseurs asiatiques, cette nouvelle distillerie de Glasgow renoue avec un passé plus que centenaire, la dernière distillerie de ce type dans la grande ville d’Ecosse ayant fermé en 1902. Après un gin, ce single malt, baptisé 1770 (date de la création de la première distillerie connue de la ville), a maturé dans des fûts de bourbon, puis a été affiné dans des fûts de chêne neuf. Lancées en juin 2018, les 5 000 premières bouteilles de 50 cl ont été rapidement vendues.

Ambré un peu doré. Nez doux, plutôt sucré. Attaque généreuse, avec un corps sec, plutôt fruité (prune rouge, pomme cuite) mais aussi épicé sur le poivre noir. Puissant et vif malgré la réduction, il offre aussi des notes de tabac blond, mais sa persistance est un peu courte.

Tomatin

« Long et revigorant »

Ce fut la plus grande distillerie d’Ecosse, avec vingt-trois alambics, mais 12 seulement sont aujourd’ hui opérationnels et une capacité de production ayant atteint 12 millions de litres par an, pour 5 millions seulement actuellement. Mais elle a connu beaucoup de vicissitudes, au point d’être rachetée en 1985 par ses principaux clients… des négociants japonais, qui depuis l’exploitent sans discontinuer. Elle a produit jusqu’à 30 malts différents…

Ambré doré. Nez boisé (bois de santal) et caramel cuit. Onctueux à l’attaque en bouche, il devient vite assez brûlant. Arômes bien fondus sur la pomme cuite, les épices et le poivre noir. Assez long et bien revigorant, il se termine sur une fi nale plutôt épicée mais sèche, avec de la persistance.

Vip

« Pour les amateurs de fino »

Créée à l’initiative de la maison Dugas, la gamme VIP lui est exclusive. Elle comprend déjà un
blended malt (42°), et maintenant ce single malt qui a connu une finition en fût de xérès.

Jaune pâle. Bien sec au nez, un peu acétique, voire âcre. On retrouve ce caractère très sec en bouche, plutôt céréalier, avec des notes d’amandes et de gingembre. Finale assez àpre et astringente, toujours sur les fruits secs, avec quelques notes végétales…

Tomatin 14 ans

« Un charme bien enrobé »

Ce fut la plus grande distillerie d’Ecosse, avec vingt-trois alambics, mais 12 seulement sont aujourd’hui opérationnels et une capacité de production ayant atteint 12 millions de litres par an, pour 5 millions seulement actuellement. Mais elle a connu beaucoup de vicissitudes, au point d’être rachetée en 1985 par ses principaux clients… des négociants japonais, qui depuis l’exploitent sans discontinuer. Elle a produit jusqu’à 30 malts différents…

Ambré léger. Nez sur la levure de panification, puis fruité, voire un peu vineux. Attaque assez vive, puis dominante céréalière, avec du caramel au beurre, et relevés par quelques notes épicées (poivre noir). Une certaine douceur plutôt vineuse enrobe le tout, le rendant un peu charmeur. Finale assez sèche, voire un peu âpre.

Girvan

« Fort en bouche… mais faible en arômes »

Construite en 1983 dans le sud de l’Ecosse, la distillerie Girvan a été voulue par William Grant &
Sons (Glenfi ddich) pour maîtriser ses approvisionnements en whisky de grain pour ses blends,
suite à un diff érend avec son fournisseur DCL. D’une capacité de 15 millions de litres par an, c’est une des plus importantes d’Ecosse. Sur le site, a existé une distillerie de malt, Ladyburn, de 1966 à 1975. Une autre, Ailsa Bay, également productrice de single malt, a été créée en 2008, et produit aujourd’hui 12 millions de litres par an, uniquement pour les blends du groupe Grant & Sons.

Jaune pâle. Nez assez léger, sur les céréales, un peu de fruits jaunes et des notes d’alcool. Très sec en bouche, avec beaucoup de puissance (degré oblige), on retrouve la dominante céréalière relevée par le poivre noir, le fruité du nez étant moins évident. Pour les amateur de puissance… faiblement aromatique !