Dailuaine – 10 ans et 11 mois – Single malt, Speyside – 46 % – Fût de Refill Hogshead.
Cuvée exclusive, LDQM X Douglas Laing. 357 bouteilles.
« Du sec à l’onctueux »
Comme l’indique son nom gaëlique (“vallon verdoyant”), la distillerie est située dans un creux au bord de la rivière Spey. Créée en 1852 par William Mackenzie, elle a été peu de temps après reliée au réseau de chemins de fer, ce qui a beaucoup influé sur son développement. Ce fut la première distillerie du Speyside à être munie de la cheminée se terminant par une pagode, conçue par Charles Doig en 1889. Équipée de six alambics, et plusieurs fois modernisée, son malt est réservé aux blends (Johnnie Walker), et il est peu embouteillé en single.
Jaune pâle. Nez animal, un peu musqué, puis évoluant sur l’amande et le raisin sec. Bien sec à l’attaque, il se développe en bouche avec puissance sur le poivre noir et d’autres épices, mais aussi sur le floral (fleurs blanches) et un caractère plus onctueux, voire légèrement miellé. Agréable persistance sur le sec et le minéral, avec toujours une tonalité épicée.
46° – Single malt – île de Skye – 80% en fût de bourbon et les 20% restant étant des fûts ayant déjà été utilisés pour du whisky.
« Un tourbé bien plaisant »
Voulu par Sir Iain Noble, propriétaire terrien sur l’île de Skye, le projet d’une seconde distillerie sur cette île (après Talisker) a finalement été repris par Mossburn Distillers (embouteilleur d’origine suédoise), et Torabhaig a démarré la distillation en 2016, ayant été installée dans une ancienne ferme datant des années 1820. Allt Gleann, deuxième single malt commercialisé, porte le nom d’un des deux ruisseaux qui alimente la distillerie.
Jaune très pâle. Plutôt doux au premier nez, il bouche, bien épicé, le caractère tourbé prend de l’ampleur, avec aussi du floral (lilas ?). Finale surtout bien épicée, bien apéritive et d’une longue persistance.
Whisky Français – 46 ° – Fût de chardonnay et, c’est un secret, quelques
fûts de viognier pour la fraicheur .
« Gourmandise fruitée »
Née à Lyon Gerland en 1997, la brasserie Ninkasi a déménagé à Tarare en 2015 pour s’agrandir et installer également une distillerie. 3 ans plus tard, elle commercialisait déjà son premier single malt, d’une étonnante maturité. Depuis, le maître distillateur Alban Perret développe des malts originaux, marqués par leur vieillissement dans des fûts de vins blancs de la région.
Jaune doré. Nez assez doux, très fruité (mirabelle, pêche de vigne) avec quelques notes florales. Vif et gourmand dès l’attaque, il se développe en bouche sur le fruité (abricot surtout) avec un caractère pâtissier, agrémenté de quelques notes de vanille. Finale plutôt sur le miel, mais toujours sur les fruits confits. Il plaît dès l’apéritif, mais peut aussi accompagner un dessert.
« Un tourbé/fumé original »
Marque de l’embouteilleur indépendant Fox Fitzgerald Brands, Rest & Be Thankful est spécialisée dans les rhums jamaïcains et les whiskies écossais. Pour réaliser cette “fusion“ entre ses deux spécialités, il est parti d’un whisky tourbé distillé par InchDairnie, nouvelle distillerie d’Ecosse en activité depuis 2016, et appelé Finglassie (ou bien Kinglassie par la distillerie).
Jaune pâle. Nez légèrement sur la tourbe végétale, avec du fruité. En bouche, la tourbe se développe dès l’attaque, avec un caractère plutôt brûlant. Sec et bien équilibré, c’est un malt très apéritif, avec un tourbé/fumé plutôt original, d’une longue persistance. Mais le fût de rhum ne se fait guère sentir, si ce n’est par une pointe légèrement fruitée.
« Sec et tourbé pour l’apéritif »
Fondée en 1995, cette distillerie a été installée par Harold Currie, ancien responsable chez Chivas et Campbell, sur la magnifique île d’Arran, au large de Glasgow. Un deuxième site, appelé Lochranza, a été ensuite ouvert à proximité. Pour autant, ses malts n’ont rien d’îliens. Ses installations modernes sont accompagnées d’un important centre de visite et d’information sur le whisky. Machrie Moor est le nom d’une tourbière dans la partie ouest de l’île.
Jaune pâle. Nez assez doux, avec quelques notes de tourbe végétale. Bouche d’abord suave, puis davantage puissante avec l’arrivée de la tourbe. Prune jaune et poire dans le fruité, et un caractère bien épicé et poivré qui relève l’ensemble. Bien sec jusqu’à la finale, c’est avant tout un excellent apéritif.
« Puissant et bien équilibré »
Existant depuis 1860, la distillerie Grallet se trouve à Rozelieures, au sud de la Meurthe-et- Moselle. Il y a quelques années, Hubert Grallet, le distillateur, a eu l’idée de s’associer avec Christophe Dupic, cultivateur de céréales, pour élaborer le premier whisky lorrain, à partir d’une eau provenant des sources vosgiennes. Reprenant les techniques écossaises, Rozelieures élabore différents whiskies, avec un intérêt particulier pour les finitions. La distillerie dispose de sa propre malterie, ce qui lui permet de proposer des malts provenant de parcelles spécifiques.
Jaune d’or brillant. Nez surtout sur les céréales, pâtisserie au beurre. De la puissance à l’attaque (malgré la réduction). Fruits jaunes, bien relevés par du poivre noir, avec un peu de tannins en arrière-plan. Très équilibré et savoureux jusqu’à la finale, légèrement miellée.
« Fruité et marin à la fois » …
Après les Flatnöse, blended scotch, et les Barelegs, single malt tourbés, Donald MacKenzie et Mackay Smith, embouteilleurs indépendants surnommés les Islay Boys, lancent une nouvelle gamme de single malts, mais non tourbés cette fois. Leur nom de Picti fait référence à l’ancienne tribu des Picts qui dominaient une grande partie de l’Ecosse au 1er millénaire. L’un, appelé Picti Coast, vient des îles écossaises, avec une forte imprégnation marine. L’autre, le Picti Tribe, développe un côté céréalier et fortement malté.
Nez frais, fumé et herbacé. En bouche, domine le côté fruité (pomme, poire) avec des notes fumées et herbacées. Sur la finale, l’iode marine ressort le plus, avec aussi des notes de pomme acidulée (granny smith). (D’après la description fournie par l’embouteilleur).
ATTENTION CERTAINS PRODUITS PEUVENT ËTRE INDISPONIBLES A LA COMMANDE …
« Chaleureusement malté »
Acquise en 2006 par Neil McGeoch, cette ferme remontant au 18ème siècle et située dans les Lowlands cultive de l’orge pour élever des bovins. Mais, face à la demande des malteurs, Neil McGeoch consacre vers 2015 20 ha à l’orge de brasserie. Rapidement, lui vient l’idée de devenir lui-même distillateur de whisky, installant alambics et fermenteurs dans l’ancienne porcherie et l’étable. Supervisée par John Campbell, ancien directeur de Laphroaig, la gamme décline notamment les périodes de l’activité agricole.
Jaune doré. Nez bien malté, avec de l’ampleur aromatique. Attaque chaleureuse, malgré la réduction. La dominante céréalière, surtout maltée, s’appuie sur une belle puissance avec de la richesse fruitée (fruits jaunes). Net de profil, voilà un malt bien tonique, avec une petite persistance sur les céréales.
ATTENTION CERTAINS PRODUITS PEUVENT ËTRE INDISPONIBLES A LA COMMANDE …
« Tout en douceur… mais pas que… »
Comme l’indique son nom gaëlique (vallon verdoyant), la distillerie est située dans un creux au bord de la rivière Spey. Créée en 1852 par William Mackenzie, elle a été ensuite reliée au réseau de chemins de fer, ce qui a beaucoup infl ué sur son développement. Ce fut la première distillerie du Speyside à être munie de la cheminée se terminant par une pagode, conçue par Charles Doig en 1889. Équipée de six alambics, et plusieurs fois modernisée, son malt est réservé aux blends (Johnnie Walker), et il est très peu embouteillé en single.
Ambré foncé, aux reflets grenat. Nez sur les fruits noirs, presque vineux, aux allures liquoreuses. Attaque puissante, mais avec beaucoup de moelleux. Douceur générale, aux accents fruités (cassis, mûre) avec une petite pointe poivrée qui relève bien la finale. Persistance assez longue, avec plus de caractère et de puissance. De quoi bien accompagner un dessert glacé ?
ATTENTION CERTAINS PRODUITS PEUVENT ËTRE INDISPONIBLES A LA COMMANDE …
« Une belle harmonie » …
Les Irlandais Bernard et Rosemary Walsh ont créé en 1999 leur société afin de commercialiser leur recette… d’Irish Coffee. Sept ans plus tard, ils signent un contrat d’approvisionnement auprès d’Irish Distillers pour élaborer leurs propres assemblages, conçus comme des versions modernes des whiskeys traditionnels, et qu’ils commercialisent sous la marque The Irishman. Ils créent ensuite leur propre distillerie, ainsi que leur marque, Writer’s Tears. Elle rend hommage aux écrivains ayant trouvé leur inspiration dans le “champagne du whiskey irlandais“ assemblage de pot still et de whiskey de malt.
Ambré doré. Nez puissant et délicat à la fois, bien malté. Attaque chaleureuse mais toute en finesse et élégance. Le corps est doux, voire crémeux, sans manquer de puissance aromatique, avec beaucoup de fruité (pomme, poire, coing), des notes de fruits secs et de cacao. L’ensemble est bien équilibré et fondu, dans une belle harmonie générale.