La distillerie irlandaise révèle en septembre 2 nouvelles références bien alléchantes : un embouteillage Goldthorpe dans sa gamme Héritage, qui ressuscite les anciennes variétés d’orge – la goldthorpe était cultivée sur l’île Verte dans les années 1920. Et la première Cuvée Luna, bâtie sur une orge cultivée en biodynamie, et assemblant différents millésimes de cette expression. Luna 1.1 et Hunter (Heritage) restant parmi les Waterford que j’ai préférés à ce jour, autant vous dire que j’ai hâte de french kisser la suite.
l’ actualite du whisky
Rozelieures change de look – Christine Lambert, Whisky Magazine -29 Août 2024
Pour accompagner la fin des grands travaux d’agrandissement de sa distillerie , le prochain Rozelieures aussi change de look en cette rentrée. Et rhabille élégamment sa gamme avec une nouvelle bouteille plus légère de 15%, soufflée en France sur un moule propriétaire. La silhouette reprend les lignes du volcan d’Essey-la-Côte, qui remonte en piqûre au fond de la quille, tandis que les ondulations sur l’étiquette symbolisent les sillons des champs cultivés depuis 6 générations. Le nom de la distillerie, engravé sur le bouchon et sur le flanc du verre, clame avec force l’identité du whisky lorrain. Cette montée en gamme aboutie se fait, là encore, sans augmentation du prix de vente – paraît que nous autres consommateurs sommes devenus susceptibles sur ce point. Ah bon ?
Bellevoye se rhabille – Christine Lambert, Whisky Magazine -29 Août 2024
En cette rentrée, deux des leaders du whisky français changent de garde-robe. Le triple malt –un blended malt – Bellevoye, d’abord. Personne (ou quasi) en France n’imprime ce qu’est un triple malt et encore moins un blended malt, mais à l’avenir tout le monde reconnaîtra ces 7 références qui s’avancent désormais dans une belle carafe qu’on n’aurait pas reniée dans Dallas.
Le sourcing des whiskies est désormais stabilisé autour de Bercloux, Hepp et la Distillerie du Vercors (triple malt, CQFD). Et la qualité des jus a été retravaillée. Le tout sans augmentation des prix. Si, après dégustation au WLP, vous vous sentez pousser un chapeau de cow-boy JR ou
un brushing Pamela, pas d’inquiétude, les effets s’atténuent dans les 24 heures.
Edition Black Cat dans le Vercors – Christine Lambert, Whisky Magazine -29 Août 2024
Ils sont nés dans la salle des alambics, traquent les souris près des silos à grain… et passent le plus clair du temps à se toaster le poil au soleil. Mais les 3 matous de la Distillerie du Vercors ont inspiré une série limitée au tourbé caramélisé : Black Cat. Et moi je dis : miaou !
LE DUGAS CLUB EXPERT PREND SES AISES …
Les 15 et 16 septembre 2024, il fallait être au Carreau du Temple des spiritueux, un verre à la main. Exclusivement dédié aux nouveautés du catalogue Dugas, l’événement Club Expert s’agrandit, puisque le distributeur s’est vu attribuer une partie des marques de whiskies de Diageo, ainsi que Beam Suntory.
On y a donc croisé Hakushu, Yamazaki, Hibiki, Clynelish, Dalwhinnie, Caol Ila, Laphroaig, Bowmore … C’est à cette occasion qu’ont été révélés le nouvel habillage des bouteilles de Rozelieures et de l’édition spéciale luxe en cristal.
Nicole LOISEAU
La distillerie de Port Ellen rouvre après 40 ans – De Jonny McCormick – Whisky Advocate du 20 mars 2024
Port Ellen, la légendaire distillerie silencieuse d’Islay, n’est plus silencieuse. La distillerie Port Ellen, nouvellement construite, a rouvert ses portes le 19 mars sur la côte sud de l’île au whisky. La distillerie a fermé ses portes en 1983, dans le cadre d’une vague de fermetures à travers l’Écosse cette année-là, bien que le toit à double pagode et une grande partie de l’entrepôt d’origine aient été préservés. La distillerie a ouvert ses portes en 1825, mais a été fermée pendant une grande partie du XXème siècle, après être restée silencieuse en 1930, avant d’être rénovée et rouverte en 1967, pour cesser de fonctionner après seulement 16 ans. Vénérée pour son caractère fumé par les collectionneurs au cours des quatre décennies qui ont suivi sa disparition, la distillerie moderne de Port Ellen se consacrera à l’exploration de ce profil fumé sous tous les angles.
Port Ellen est conçue pour être une distillerie neutre en carbone, avec un nouvel alambic impressionnant doté de fenêtres du sol au plafond offrant des vues vivifiantes à l’intérieur comme à l’extérieur. Là se trouvent les alambics Phoenix, une paire de grands alambics en cuivre en forme d’oignon basés sur la forme des alambics précédents – Port Ellen avait deux paires d’alambics comme celui-ci lors de sa fermeture en 1983 – et qui formeront le nouvel esprit de Port Ellen après une pause de 40 ans. Les plus petits alambics expérimentaux sont les alambics pilotes de la distillerie, faisant partie d’une gamme d’équipements expérimentaux installés par le propriétaire de la distillerie, Diageo, comprenant un broyeur à rouleaux en six parties pouvant traiter des grains maltés et non maltés, un laboratoire sur place et un coffre-fort à spiritueux en dix parties. Ce coffre-fort à spiritueux sur mesure permettra aux distillateurs de réaliser plusieurs coupes au coeur du flux pour rechercher des moyens de capturer un spiritueux plus complexe. Trancher le spiritueux de cette manière pour capturer les saveurs individuelles a été essayé ailleurs, notamment par le distillateur Henric Molin de la distillerie suédoise Spirit of Hven. Diageo possède déjà une distillerie pilote de malt et de céréales à Leven,
Fife, et le travail de Port Ellen consistera à repousser les limites de son célèbre profil fumé grâce à l’innovation et à la science. Promu de chef de projet à directeur de distillerie, Ali McDonald supervisera les opérations quotidiennes de la nouvelle distillerie, qui se trouve à côté de l’essentiel de Port Ellen Maltings, ouvert il y a plus de 50 ans. Le maître assembleur de Port Ellen, Aimée Morrison, utilisera tous les nouveaux outils à sa disposition pour créer de nouveaux whiskies Port Ellen et fournir un nouvel aperçu du caractère fumé énigmatique des malts d’Islay. Diageo peut utiliser ces connaissances à plus grande échelle avec les alambics
Phoenix de Port Ellen, ainsi que leurs autres distilleries fabriquant des whiskies tourbés telles que Caol Ila, Lagavulin et Talisker.
La réactivation de l’étincelle à Port Ellen marque le dernier projet de l’investissement de 250 millions de dollars de Diageo dans le whisky écossais, un programme qui comprenait l’ouverture de Johnnie Walker Princes Street à Édimbourg, la réouverture de la distillerie Brora et de nouvelles expériences à domicile de la marque Johnnie Walker à Glenkinchie. , Caol Ila, Cardhu et Clynelish , et des installations pour les visiteurs améliorées à Talisker et The Singleton of Glen Ord . Avec ce dernier acte historique, Port Ellen fait un retour glorieux, célébré avec la sortie des whiskies jumelés Port Ellen Gemini et des nouvelles sur les visites de distilleries que les visiteurs de Port Ellen peuvent attendre. Une fois par mois, les amateurs de whisky seront
accueillis gratuitement à l’occasion de la journée portes ouvertes de Port Ellen, sur réservation à l’avance à partir de juin.
L’expérience Port Ellen Reborn est une visite de 90 minutes pouvant accueillir jusqu’à 12 invités au prix d’environ 250 $ par personne, qui comprend une explication de la production à Port Ellen, une dégustation dans l’entrepôt et la possibilité de découvrir la nouvelle marque de Port Ellen et de dessiner du whisky. Provenant de fûts historiques. L’Atlas of Smoke Experience à Port Ellen est une expérience d’immersion d’une journée complète pouvant accueillir jusqu’à huit personnes, comprenant le déjeuner, une dégustation en entrepôt, un échantillonnage en fût et un nez de nouvelle marque, complété par une dégustation de whiskies Port Ellen Gemini ; un régal rare réservable uniquement via l’équipe Diageo Private Client.
Et de 3 chez Torabhaig – Christine Lambert, Whisky magazine le 29 févier 2024
La petite distillerie de Skye, gros coup de coeur dans la communauté des amateurs français, dévoile le 3ème chapitre de sa Legacy Series : Cnoc Na Mòine (à vos souhaits), une expression puissamment tourbée comme il se doit, mais tempérée pour la première fois en fûts de xérès pour une partie de l’assemblage. La « colline de tourbe », traduction approximative de son nom, marque ainsi une étape supplémentaire vers un futur Torabhaig 10 ans.
Vilanova tout bio – Christine Lambert, Whisky magazine le 29 févier 2024
Castan sort en avril son Vilanova Signature #2 Shed, un single malt tourbé mûri 3 ans en barils de bourbon puis anabolisé en fûts d’Islay. Malt tourbé sur fût tourbé : attendez-vous au big bang. Cette cuvée bio marque en outre la conversion de la distillerie occitane puisque, à l’avenir, tous les embouteillages seront organic.
Eddu à toute vapeur – Christine Lambert, Whisky magazine le 29 févier 2024
On n’arrête plus les Bretons. Vous avez sûrement entendu parler de Kedajenn, édition limitée match retour avec le rhum Montebello – les fûts d’Eddu expédiés en Guadeloupe pour accueillir du rhum reviennent à l’envoyeur pour un finish sur le whisky de sarrasin. Mais ce n’est pas tout. Car le coeur de gamme de la Distillerie des Menhirs bouge également : dès la rentrée prochaine, le Diamant et le Gold perdront leurs noms pour passer en compte d’âge 15 ans et 10 ans, tandis que la tribu Le Lay brainstorme pour rebaptiser le Silver. Mieux ? Une nouvelle référence permanente affinée en fûts de pineau des Charentes va rejoindre l’offre : Dorn Ha Dorn (« main dans la main » au Breizhistan). J’en garde un peu sous le coude, car on déborde de
projets excitants dans le Finistère.
Arlett à Malibu – Christine Lambert, Whisky magazine le 29 févier 2024
Whisky charentais, on continue. Arlett, le single malt de Tessendier, va prêter son nom à un blend 100% français qui cible le bar – on le trouvera également chez les cavistes à moins de 25 C, mais pas en supermarchés. Recette 30% malt, 70% blé, vieilli 3 ans en fûts de bourbon : simple, efficace, fait le job. Au rayon single malt, un Arlett finish pineau des Charentes embouteillé à 52% et ma foi, très réussie arrive en mars en édition limitée (1.000 bouteilles dispo chez une poignée de cavistes). Un lot plus important suivra en septembre, mais à 48% « seulement ».