l’ actualite du whisky

Eddu à toute vapeur – Christine Lambert, Whisky magazine le 29 févier 2024

On n’arrête plus les Bretons. Vous avez sûrement entendu parler de Kedajenn, édition limitée match retour avec le rhum Montebello – les fûts d’Eddu expédiés en Guadeloupe pour accueillir du rhum reviennent à l’envoyeur pour un finish sur le whisky de sarrasin. Mais ce n’est pas tout. Car le coeur de gamme de la Distillerie des Menhirs bouge également : dès la rentrée prochaine, le Diamant et le Gold perdront leurs noms pour passer en compte d’âge 15 ans et 10 ans, tandis que la tribu Le Lay brainstorme pour rebaptiser le Silver. Mieux ? Une nouvelle référence permanente affinée en fûts de pineau des Charentes va rejoindre l’offre : Dorn Ha Dorn (« main dans la main » au Breizhistan). J’en garde un peu sous le coude, car on déborde de
projets excitants dans le Finistère.

Arlett à Malibu – Christine Lambert, Whisky magazine le 29 févier 2024

Whisky charentais, on continue. Arlett, le single malt de Tessendier, va prêter son nom à un blend 100% français qui cible le bar – on le trouvera également chez les cavistes à moins de 25 C, mais pas en supermarchés. Recette 30% malt, 70% blé, vieilli 3 ans en fûts de bourbon : simple, efficace, fait le job. Au rayon single malt, un Arlett finish pineau des Charentes embouteillé à 52% et ma foi, très réussie arrive en mars en édition limitée (1.000 bouteilles dispo chez une poignée de cavistes). Un lot plus important suivra en septembre, mais à 48% « seulement ».

Rozelieures en pointe – Christine Lambert, Whisky magazine le 29 févier 2024

La distillerie lorraine, en pleins travaux d’expansion, en profite pour faire le ménage et ranger dans le même carton sous la marque Bellamira son gin, sa vodka, son pastis et son amer. Disponible en avril avec de nouvelles bouteilles et de nouveaux habillages, cela va de soi. Whisky ? Yes, whisky. Au même moment, vous pourrez compter sur la sortie d’un single malt fût unique 10 ans mûri en ex-fût de sauternes, et sur le retour du finish rhum HSE.

Des nouvelles d’Aultmore – Christine Lambert, Whisky magazine le 29 févier 2024

Cette merveilleuse distillerie, qui produit l’un des single malts les plus fins d’Ecosse, a complètement disparu des radars en France. La faute à la demande asiatique, qui s’est entichée d’Aultmore et capte les allocations. Moyennant quoi, la speysider a entamé d’importants travaux d’agrandissement pour passer de 3,2 à 6 millions de LAP, avec une nouvelle salle des alambics à l’abri d’une verrière qui s’obscurcit sur commande. Effet waouh !

BOWS augmente et réduit – Christine Lambert, Whisky magazine le 29 févier 2024

La distillerie qui a quitté Montauban – on devrait jamais, mais elle l’a fait quand même – pour Carcassonne en a profité pour augmenter considérablement ses volumes. Mais réduira celui de ses bouteilles, passant au 50 cl dès le printemps 2024 (en principe). Originalité : la quille conserve la même hauteur mais s’affine, et garde le même design de bombe de peinture mais en verre rayé, comme si le graffeur l’avait envoyée bouler au sol. Verre recyclé of course, et bouchon en son de sorgho et déchets de liège compactés.

Highland Park ferme ses portes – Christine Lambert, Whisky magazine le 29 févier 2024

Mais non, pas définitivement, désolée pour le mini-infarctus. La distillerie des Orcades s’apprête à changer sa cuverie et son mash tun. Dans l’espace réduit de la salle de fermentation, où tout s’emboîte comme un Tetris, l’équipement sera remplacé à encombrement identique, les 12 washbacks en bois laissant place à des fermenteurs en acier. Conséquence : la production s’arrêtera environ 6 mois d’avril à octobre 2024. Attention si vous planifiez une visite à cette période.

Côté gamme, premiumisation et volumes limités obligent, le très joli 10 ans est appelé à s’arrêter : faites des réserves. Et le 15 ans Viking Heart abandonne sa bouteille en céramique blanche – le fabricant local a fait faillite pendant le covid – pour retourner au verre transparent. Disparition programmée en 2024 à épuisement des stocks.

Le Clan en 1998 ...

Midleton prend l’eau – Christine Lambert, Whisky magazine le 29 févier 2024

La tempête et les fortes pluies qui ont rincé le littoral français ont lessivé le sud de l’Irlande et la région de Cork. Et Midleton a méchamment pris l’eau (images ici). Deux semaines après son ouverture, le centre d’accueil des visiteurs de la distillerie de Jameson dûment rénové a dû éponger une montée des eaux atteignant 80 cm. Fermeture jusqu’en mars-avril pour réparer les dégâts.

La distillerie et les chais s’en sortent heureusement sans grands dommages. Les travaux d’agrandissement engagés vont doubler (encore) la capacité de ce géant, portant les volumes théoriques de 90 millions de litres d’alcool pur (LAP) à 180 millions – 80% distillés en colonne et 20% en pot still. Un chiffre colossal, à la mesure du succès de Jameson et des perspectives sur lesquelles table Redbreast. Pour l’heure, Midleton tourne autour de 70 à 75 millions de LAP.

Du nouveau du côté de DIAGEO – Nicole LOISEAU

Comme vous l’avez sans doute lu dans la presse, la nouvelle filiale de Diageo a été créée en France : Diageo France SAS. Cette dernière a réparti ses marques premium entre deux distributeurs :

• LMDW qui récupère Lagavulin, Talisker, Bulleit, outre Don Julio et Seedlip,

• La Sté DUGAS qui se voit attribuer : Auchroisk, Blair Atholl, Cambus, Cardhu, Caol Ila, Carsebridge, Cladach, Clynelish, Convalmore, Cragganmore, Dalwhinnie, Glen Elgin, Glenkinchie, Haig Club, Inchgower, Knockando, Linkwood, Mannochmore, Mortlach, Oban, Pittyvaich, Roe & Co, Royal Lochnagar, The Singleton
et Teaninich – et aussi Zacapa, Tanqueray, Ketel One.

Pour le Clan, de belles découvertes en perspective !

 

LES NEWS ET LES POTINS – WHISKY ON THE ROCK … de Jacques FLEURANCE

Le whisky est le spiritueux préféré des Français ; 200 litres de ce breuvage sont consommés chaque seconde dans le monde !
Un univers particulier, reconnu et respecté, le whisky est en constante évolution comme celui de la musique.
Quel est le sens non sollicité lors d’une dégustation ?… L’ouïe.
Nous vous proposons, grâce à ces pages, de remédier à ce constat et d’allier le palais à l’oreille, d’associer le goût à l’ouïe, complétant ainsi les quatre perceptions de la dégustation (visuelle, tactile, olfactive, gustative) par celle de l’audition.
Découvrons dès maintenant les alliances possibles entre whisky et musique pour de nouvelles et belles sensations.