« Tourbillon tourbé »
Tourbe et élégance, tels sont les traits dominants des malts de cette distillerie d’Islay, appréciée de longue date par les amateurs. Sa spécificité provient surtout d’un dispositif de purification en haut du deuxième alambic, qui conserve le meilleur de la tourbe en lui évitant toute âcreté. Ayant fêté son 200e anniversaire en 2015, Ardbeg commercialise chaque année au moins deux nouveautés, souvent sans précision d’âge. Corryvreckan est le nom d’un puissant tourbillon marin, au nord de l’île de Jura.
Jaune clair. Bien tourbé dès le premier nez, le caractère marin (poisson fumé) s’affirme ensuite avec de l’ampleur. En bouche, c’est le tourbé qui s’impose avec évidence, sans laisser beaucoup de place au boisé et au fruité sous-jacents. Encore jeune (10 ans ??), voilà un Ardbeg plein de fougue, avec une longue persistance dont on se souvient longtemps. Un must, sans aucun doute.
« Tourbé… mais pas seulement »
Portant le nom du port situé au nord-est de l’île d’Islay, près de Caol Ila, cette marque créée par l’embouteilleur Elixir Distillers propose des single malts provenant d’Islay. Ce 8 ans d’âge a été vieilli dans une sélection de fûts de bourbon, de fûts de chêne américain grillé, de fûts de xérès, d’hogsheads de remplissage et de fûts de chêne américain. Il pourrait provenir de Caol Ila…
Ambré doré. De la fraicheur au nez, avec quelques notes iodées et fumées. En bouche, la tourbe s’impose d’entrée, avec un caractère avant tout végétal. Puissant malgré la réduction, il se développe avec beaucoup de fruité (pomme cuite), du poivre noir et des épices. Vraiment chaleureux et enveloppant jusqu’à la finale, où la tourbe est toujours bien présente.
« Tourbillon tourbé »
Tourbe et élégance, tels sont les traits dominants des malts de cette distillerie d’Islay, appréciée de longue date par les amateurs. Sa spécificité provient surtout d’un dispositif de purification en haut du deuxième alambic, qui conserve le meilleur de la tourbe en lui évitant toute âcreté. Ayant fêté son 200e anniversaire en 2015, Ardbeg commercialise chaque année au moins deux nouveautés, souvent sans précision d’âge. Corryvreckan est le nom d’un puissant tourbillon marin, au nord de l’île de Jura.
Jaune clair. Bien tourbé dès le premier nez, le caractère marin (poisson fumé) s’affirme ensuite avec de l’ampleur. En bouche, c’est le tourbé qui s’impose avec évidence, sans laisser beaucoup de place au boisé et au fruité sous-jacents. Encore jeune (10 ans ??), voilà un Ardbeg plein de fougue, avec une longue persistance dont on se souvient longtemps. Un must, sans aucun doute.
« Puissamment apéritif »
Fondée en 1995, cette distillerie a été installée par Harold Currie, ancien responsable chez Chivas et Campbell, sur la magnifique île d’Arran, au large de Glasgow. Un deuxième site, appelé Lochranza, a été ensuite ouvert à proximité. Pour autant, ses malts n’ont rien d’îliens, se rapprochant souvent du Speyside. Ses installations modernes sont accompagnées d’un important centre de visite et d’information sur le whisky.
Jaune pâle. Nez d’abord fermé, puis à l’aération, plutôt doux et rond, mais avec de la puissance épicée. Attaque sèche et assez brûlante, mais avec du fruité (fruits jaunes, ananas), la bouche se développe ensuite sur les fruits secs (amande) avec aussi du raisin blanc et des agrumes. Finale un peu courte, mais bien apéritive.
« Une douceur… qui cache bien son jeu »
Ouverte en 2012 dans le comté de Kerry en Irlande, la distillerie Dingle (du nom de la ville où elle se trouve) a été créée par trois associés, déjà créateurs d’une des plus anciennes brasseries artisanales du pays. Elle ne produit que des single malts, souvent triplement distillés, dont la série de la Roue Celtique, fondé sur le calendrier solaire, avec notamment ce Samhain, qui célèbre la nuit de Samhain, date du début de la nouvelle année celtique.
Jaune d’or. Nez assez doux, surtout floral, mais aussi abricot. Doux voire légèrement sirupeux à l’attaque, il devient plus puissant et épicé ensuite. Bien fruité (raisins secs, agrumes, un peu d’amande), il développe un riche profil aromatique avec aussi bien des fruits rouges que du poivre, voire de la cannelle. Il sera parfait sur bien des desserts…
« L’athlète complet »
Fondée en 1988 par les frères Symington, l’embouteilleur indépendant Signatory Vintage s’est rapidement fait apprécier pour ses single malts millésimés, ne provenant que d’un seul fût et soigneusement sélectionnés. Chaque bouteille est numérotée et signée manuellement. Parfois, le nom de la distillerie n’est pas indiqué, mais, dans le cas de ce Secret Orkney, il n’est pas difficile de deviner qu’il s’agit d’Highland Park.
Ambré soutenu. Nez puissant et riche sur la pomme cuite, le boisé et un peu de tourbe en arrière-plan. Bouche également très puissante et relevée (un peu d’eau n’est pas à dédaigner), où l’on retrouve les fruits cuits et le boisé du nez. Finale davantage épicée, et très longue persistance aromatique. Un athlète complet.
« Joliment tourbé »
Fondée en 1995, cette distillerie a été créée par Harold Currie, ancien responsable chez Chivas et Campbell, sur la magnifique île d’Arran, au large de Glasgow. Un deuxième site, appelé Lochranza, a été ensuite ouvert à proximité. Pour autant, ses malts n’ont rien d’îliens. Ses installations modernes sont accompagnées d’un important centre de visite et d’information sur le whisky.
Jaune pâle. Nez bien marqué sur la tourbe végétale, mais avec de la suavité. Attaque vigoureuse en bouche, d’une belle netteté tourbée. Le corps est sec, bien aromatique, le rendant bien apéritif, avec aussi des notes de fruits jaunes. Bien persistant après la finale. Machrie Moor est le nom d’une tourbière dans la partie ouest de l’île, qui a donné son nom aux premiers whiskies tourbés de la distillerie.
KYRÖ WOOD SMOKE MALT RYE – Pur Seigle – 47,2° – À base de malt fumé – Vieilli en fûts de bourbon et fûts de chêne américain neuf.
« Rustique et bien original »
Conçue dans un sauna (Finlande oblige), l’idée d’élaborer un whisky uniquement à base de seigle malté est venue à cinq amis (Mikko, Jouni, Miika, Miko, et Kalle) qui, après plusieurs essais, ont réussi à créer leur distillerie dans une ancienne laiterie à partir de 2014. Cette céréale rustique étant très répandue sous le rude climat de la Finlande, elle leur sert de base
pour élaborer aussi un gin et une vodka.
Nez doux mais sec. Très sec à l’attaque, dominante sur le pain de seigle, avec du boisé (vanille) et un peu de fumé, surtout sur la finale. Le poivre noir se fait également bien sentir. Plutôt rustique, mais bien original, avec une belle persistance sur le seigle.
KILCHOMAN BATCH STRENGTH – 57° – Single Malt Islay .
« Un tourbé aux accents fruités »
Ouverte en 2005 sur Islay, cette distillerie entend renouer avec l’esprit des anciennes distilleries agricoles. Elle a donc été créée dans une ferme et utilise l’orge récoltée sur l’exploitation, qui est également maltée sur place. Malgré une production assez réduite, la distillerie jouit d’une belle réputation internationale. Batch Strength est la 3ème référence permanente, avec Machir Bay et Sanaig.
Jaune d’or. Tourbé au nez dès le départ, avec du fruité et des notes épicées. Attaque généreuse où la tourbe phénolique s’impose d’entrée sans être exagérée, car bien accompagnée par le poivre noir et le fruité du xérès. Harmonieux et très complet, il se termine par une finale toujours bien tourbée, d’une remarquable persistance.
Inchgower – 14 ans – 56,2° – Speyside Single Malt – Mise en bouteille par Mossburn dans le village de Camptown, proche de la ville de Jedburgh dans le comté de Roxburghshire. D’accord, comme personne ne connait ! Le village est situé à 77 km au sud d’Édimbourg, à la frontière anglaise ou Scottish Borders.
« Tout sauf un Speyside »
Fondée en 1871 à Buckie dans le Speyside, cette distillerie a eu une existence très discrète, si on excepte le fait qu’elle fut propriété de la municipalité pendant quelques temps dans les années 30, ce qui est assez rare en Ecosse. Modernisée en 1966 avec ajout de deux nouveaux alambics, puis à nouveau en 2011, elle produit des malts surtout utilisés pour les blends de Diageo, et rarement embouteillés officiellement. Celui-ci vient de chez Mossburn, qui possèdent également les distilleries Torabhaig et Reivers.
Jaune clair. Nez léger, avec des effluves fruitées (poire) et une pointe légèrement salée. Puissant à l’attaque, il développe en bouche un corps assez gras, avec des notes de foin séché et d’épices (gingembre). Finale plus sèche, un peu courte sur les épices. En résumé : rien à voir avec un Speyside.