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BLADNOCH

« Sec mais fruité » …

Fondée en 1814 tout au sud de l’Ecosse, dans les Lowlands, cette ferme-distillerie possédant beaucoup de charme a été de nombreuses fois fermée puis réouverte au long de son histoire. La dernière fermeture, en 1993, a failli lui être fatale, même si elle avait été aménagée en centre de visite, mais un Irlandais à la recherche d’une maison de campagne en est tombé amoureux et a décidé de relancer la production depuis 1999. Menacée à nouveau de fermeture, elle a trouvé un repreneur australien en 2015, qui a relancé la production deux ans après.

Ambré légèrement orangé. Nez puissant, sur les céréales bien mûres, se développant ensuite sur le liquoreux avec des notes animales. Plutôt sec à l’attaque, le fruité s’installe ensuite, sur la pomme cuite, avec quelques notes poivrées. Longue persistance sur le fruité. Une finition en fût de xérès ou de vin a sans doute apporté plus de richesse aromatique.

DEANSTON

« Atypique mais réussi »

Relativement récente, cette distillerie des Highlands ouverte en 1965 doit sa création à la qualité de l’eau de la rivière Teith… et à la présence des grands ateliers d’une ancienne filature de coton. Elle est située à Doune, à peu de distance de la ligne séparant les Highlands des Lowlands. Produisant essentiellement pour les blenders, ses embouteillages officiels sont assez rares, mais aussi ceux des embouteilleurs indépendants.

Ambré soutenu, tirant sur le rouge foncé. Nez sec et puissant, aux notes animales et vineuses. Sec à l’attaque, voire brûlant, il se développe ensuite sur la céréale… et le vin rouge ! Assemblage atypique mais réussi, avec des notes poivrées et pimentées. Une curiosité à ne pas manquer.

BLADNOCH

« Joliment campagnard »

Fondée en 1814 tout au sud de l’Ecosse, dans les Lowlands, cette ferme-distillerie possédant beaucoup de charme a été de nombreuses fois fermée puis réouverte au long de son histoire. La dernière fermeture, en 1993, a failli lui être fatale, même si elle avait été aménagée en centre
de visite, mais un Irlandais à la recherche d’une maison de campagne en est tombé amoureux et a décidé de relancer la production depuis 1999. Menacée de fermeture, elle a trouvé un repreneur australien en 2015, qui a relancé la production deux ans après.

Jaune d’or. Nez discret, légèrement fl oral puis se développant sur le miel d’acacia. Plutôt relevé à l’attaque (poivre noir, épices), il se développe sur un corps moelleux et chaleureux, à la fois céréalier et miellé. La finale est plus sèche, avec une pointe d’astringence, et une puissance florale qui persiste longuement. Apéritif avant tout, il peut aussi conclure une journée de balade à la campagne.

GLENGOYNE

« La force du fût »

Cette distillerie fondée en 1833 présente la particularité d’être géographiquement dans les Lowlands, mais d’avoir été rattachée aux Highlands depuis une trentaine d’années, car l’eau qu’elle utilise en provient directement. En outre, sa typicité n’a rien à voir avec les malts herbacés et fl oraux des Lowlands. Une des spécificités de la distillerie est d’utiliser différents xérès pour le vieillissement de ses malts. Par ailleurs, une distillation particulièrement lente (3 litres à la minute) donne un style particulier au malt.

Jaune doré. Nez bien malté, avec de la puissance épicée. Attaque vive, un peu brûlante, puis il devient plus rond, sur le caramel au beurre et l’orge malté. Il devient ensuite plus sec, marqué par le boisé du fût. Pomme cuite au caramel, cumin et un peu de raisins de Corinthe enrichissent sa puissance aromatique. Finale riche avec une longue persistance maltée. Toute la force du fût sans fioritures…

BLADNOCH

« Sec mais fruité » …

Fondée en 1814 tout au sud de l’Ecosse, dans les Lowlands, cette ferme-distillerie possédant beaucoup de charme a été de nombreuses fois fermée puis ré-ouverte au long de son histoire. La dernière fermeture, en 1993, a failli lui être fatale, même si elle avait été aménagée en centre
de visite, mais un Irlandais à la recherche d’une maison de campagne en est tombé amoureux et a décidé de relancer la production depuis 1999. Menacée à nouveau de fermeture, elle a trouvé un repreneur australien en 2015, qui a relancé la production deux ans après.

Ambré légèrement orangé. Nez puissant, sur les céréales bien mûres, se développant ensuite sur le liquoreux avec des notes animales. Plutôt sec à l’attaque, le fruité s’installe ensuite, sur la pomme cuite, avec quelques notes poivrées. Longue persistance sur le fruité. Sans doute une finition en fût de xérès ou de vin a apporté plus de richesse aromatique.

HAZELBURN

« Un grand digestif très chaleureux » …

Une ancienne distillerie de Campbeltown (1836-1925) a donné son nom à ce single malt distillé pour la première fois en 1996 par les Mitchell, toujours dans les mêmes alambics que Springbank et Longrow. L’idée était de refaire un malt comme dans les Lowlands, en utilisant un  orge malté non tourbé, et en pratiquant une triple distillation. Ce malt est produit en faible quantité.

Ambré soutenu. Nez chaleureux, bien marqué par le xérès, avec un fruité puissant, sur le havane et le bois de santal. Attaque un peu brûlante, mais aussi une belle rondeur, sur la cire d’abeille. On retrouve le fruité bien mûr du nez (pomme cuite), avec un côté légèrement terreux
en arrière-plan. Long et puissant jusqu’à la finale, et bien au-delà. Un grand digestif …

Glengoyne Cask Strength 2e édition

Voluptueusement puissant …

Cette distillerie fondée en 1833 présente la particularité d’être géographiquement dans les Lowlands, mais d’avoir été rattachée aux Highlands depuis une trentaine d’années, car l’eau qu’elle utilise en provient directement. En outre, sa typicité n’a rien à voir avec les malts herbacés et floraux des Lowlands. Une des spécificités de la distillerie est d’utiliser différents xérès pour le vieillissement de ses malts. Par ailleurs, une distillation particulièrement lente (3 litres à la minute) donne un style spécial au malt.

Ambré. Nez d’abord fermé, puis devient puissant à l’aération, sur le boisé et le caramel cuit. Attaque brûlante (un peu d’eau est à recommander aux palais sensibles), puis il se révèle bien moelleux, avec des arômes fondus où on retrouve le caramel, mais aussi la vanille du boisé, de la compote de pomme, de la figue et une pointe de réglisse. Longue finale assez voluptueuse, qui persiste durablement.

Auchentoshan

Puissance apéritive …

 Devenue officielle en 1823, la distillerie est certainement plus ancienne, située à un endroit appelé “le coin du champ” (Auchentoshan en gaélique). Elle a connu de nombreux propriétaires avant d’être acheté par Morrison Bowmore (Suntory) en 1984. C’est la dernière distillerie des Lowlands à pratiquer la triple distillation intégrale, utilisant trois alambics de taille différente. Du dernier, l’eau-de-vie sort à 80°, avec un profil aromatique
léger et d’une grande fraîcheur.

Jaune très pâle. Nez chaleureux, sur le miel et le caramel au beurre, un peu résineux. Attaque puissante, presque brûlante. D’abord moelleux, le corps devient plus sec, bien épicé (poivre noir). La prune jaune et la poire Williams sont bien fondues avec du bourgeon de sapin. Longue
finale chaleureuse marquée par l’astringence. Plutôt apéritif, malgré sa grande puissance.

Bladnoch

Un Lowlands bien puissant …
Fondée en 1814 tout au sud de l’Écosse, dans les Lowlands, cette ferme-distillerie a été de nombreuses fois fermée puis réouverte au long de son histoire. La dernière fermeture, en 1993, a failli lui être fatale, même si elle avait été aménagée en centre de visite, mais un Irlandais à la recherche d’une maison de campagne en est tombé amoureux et a décidé de relancer la production depuis 1999. Mais, en raison de difficultés financières, la production est arrêtée depuis le début de 2014, en attente d’un repreneur.
Jaune doré. N ez chaleureux, à dominante céréalière, pain au levain et brioche beurrée, avec un soupçon de poivre noir. Puissant en bouche, l’alcool se faisant nettement sentir. Le caractère très sec, voire âpre, s’accompagne de quelques notes fruitées (pomme mûre) et aussi de mie de pain de campagne, de biscuit au beurre, avec une belle  concentration. Finale surtout sur le poivré, réchauffante et d’une belle longueur.

Strathclyde 24 ans

“Osons le grain ? “

Située dans Glasgow, cette distillerie de grain remonte à 1927, et appartient aujourd’hui au groupe Pernod-Ricard. De 1957 à 1975, le site a également abrité une distillerie de malt, appelée Kinclaith. Mais elle a été démantelée pour laisser plus de place à la production de whisky de grain. Rarement vieillis et embouteillés sous leur nom, les whiskies de grain sont très peu répandus, malgré un début d’intérêt ces dernières années.

Jaune clair. Nez très discret, avec une légère présence de céréales bien mûres et de fruits jaunes. Attaque moelleuse mais aussi puissante. L’alcool domine, mais accompagné de notes de poires et de prunes jaunes. Un peu de miel doux se fait également sentir. Finale sur le poivre noir et le gingembre. Une curiosité, mais qui ne peut lutter avec la plupart des single malts.