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GLEN ORD 2008

2″Une puissante douceur »

Propriété depuis 1838 de la famille Mackenzie, Glen Ord (dans les Highlands du Nord) s’est longtemps appelée Glen Oran, avant d’entrer dans le groupe John Dewar’s, devenu aujourd’hui Diageo. Autre spécificité, ses orges maltées sont produites sur place, mais sont également utilisées par d’autres distilleries du groupe. L’énorme succès du Singleton (produit par Glen Ord, mais aussi par Glendullan et Dufftown) a entraîné une très forte expansion, avec une capacité de 11 millions de litres d’alcool par an.

Jaune pâle. Nez finalement malté, avec un peu de prune jaune et des notes épicées. Plutôt onctueux à l’attaque, il est vite brûlant (un peu d’eau n’est pas inutile) avec une dominante poivrée. On retrouve le fruité du nez, avec aussi un peu de pomme cuite au beurre. Puissant jusqu’à la finale sans être trop agressif, grâce à des notes miellées qui apportent de la douceur.

GLENGOYNE

« Solidement épicé » …

Cette distillerie fondée en 1833 présente la particularité d’être géographiquement dans les Lowlands, mais d’avoir été rattachée aux Highlands depuis une trentaine d’années, car l’eau qu’elle utilise en provient directement. En outre, sa typicité n’a rien à voir avec les malts herbacés et fl oraux des Lowlands. Une des spécificités de la distillerie est d’utiliser différents xérès pour le vieillissement de ses malts. Par ailleurs, une distillation particulièrement lente (3 litres à la minute) donne un style particulier au malt.

Ambré clair aux reflets orangés. Nez puissant, bien malté et tirant sur le fauve, avec des notes épicées. Attaque presque brûlante (un peu d’eau sera apprécié des palais sensibles) mais le corps se révèle vite moelleux et bien poivré. La pomme cuite au caramel accompagne le tout, sur un corps solide et tapissent bien le palais. Longue persistance sur le malt et les épices.

TOMATIN 15 ANS

« Contrasté, mais équilibré »

Ce fut la plus grande distillerie d’Ecosse, avec vingt-trois alambics, mais 12 seulement sont aujourd’hui opérationnels et une capacité de production ayant atteint 12 millions de litres par an, pour 5 millions seulement actuellement. Mais elle a connu beaucoup de vicissitudes, au point d’être rachetée en 1985 par ses principaux clients… des négociants japonais, qui depuis l’exploitent sans discontinuer. Elle a produit jusqu’à 30 malts différents…

Jaune doré soutenu. Nez d’abord fermé, s’ouvrant ensuite sur de la douceur, à la fois maltée et miellée. Attaque assez ferme, plutôt sèche. Tout en contrastes, la bouche va d’un malté assez sec et épicé, à une rondeur fruitée, légèrement sucrée, en arrière-plan. L’ensemble est toutefois harmonieux et bien fondu, avec une réelle originalité apportée par la finition vineuse. A découvrir…

MC WARRIOR

« Xérèsement vôtre »

Appartenant à un des plus anciens clans d’Ecosse qui lui a donné son premier roi, Anthony Mc Callum a d’abord vécu en France avant d’aller se former au whisky en Ecosse sous la direction des meilleurs spécialistes. Après plus de 20 ans passés à travailler pour des négociants, il a créé
sa propre société d’embouteillage, House of Mc Callum, développant une gamme de malts très
typés comme il les aime.

Ambré foncé à dominante grenat. Nez vineux sur le liquoreux. Moelleux à l’attaque en bouche, il est bien marqué par les fruits rouges et noirs (cassis, mûre) sur une base maltée. Notes d’épices assez discrètes, avec une pointe de poivre noir. Très agréable sur la persistance un peu liquoreuse, mais est-ce encore un whisky ? A l’aveugle, on pourrait facilement s’y tromper…

TOMATIN

« Chaleureusement fruité »

Ce fut la plus grande distillerie d’Ecosse, avec vingt-trois alambics, mais 12 seulement sont aujourd’hui opérationnels et une capacité de production ayant atteint 12 millions de litres par an, pour 5 millions seulement actuellement. Mais elle a connu beaucoup de vicissitudes, au point d’être rachetée en 1985 par ses principaux clients… des négociants japonais, qui depuis l’exploitent sans discontinuer. Elle a produit jusqu’à 30 malts différents…

Jaune très pâle. Nez puissant, sur la céréale et le pain frais, avec un peu de poivre noir. Attaque brûlante (un peu d’eau est conseillé), puis se développe avec un caractère sec mais très fruité (poire surtout, raisin jaune). Il devient plus gras sur la finale, le malté s’accompagnant de quelques notes épicées. Finale bien chaleureuse, avec persistance sur le malt et le fruité.

TOMATIN

« Le grand dram pour un soir »

Ce fut la plus grande distillerie d’Ecosse, avec vingt-trois alambics, mais 12 seulement sont aujourd’hui opérationnels et une capacité de production ayant atteint 12 millions de litres par an, pour 5 millions seulement actuellement. Mais elle a connu beaucoup de vicissitudes, au point d’être rachetée en 1985 par ses principaux clients… des négociants japonais, qui depuis l’exploitent sans discontinuer. Elle a produit jusqu’à 30 malts différents…

Jaune pâle. Nez malté et épicé, avec des notes boisées (chêne) un peu vanillées. Plutôt doux à l’attaque, il développe ensuite une belle puissance sur un corps sec. Bien épicé, il présente de l’ampleur sur les raisins de Corinthe, le pignon de pin, avec des notes de miel de châtaignier. Un digestif tout en rondeur qui s’appuie sur de solides notes boisées. Un grand dram pour le soir.

TOMATIN

« Harmonieux, voire charmeur »

Ce fut la plus grande distillerie d’Ecosse, avec vingt-trois alambics, mais 12 seulement sont aujourd’hui opérationnels et une capacité de production ayant atteint 12 millions de litres par an, pour 5 millions seulement actuellement. Mais elle a connu beaucoup de vicissitudes, au point d’être rachetée en 1985 par ses principaux clients… des négociants japonais, qui depuis l’exploitent sans discontinuer. Elle a produit jusqu’à 30 malts différents…

Ambré clair. Chaleureux au nez, sur le caramel au beurre, le bois de santal, les champignons de forêt, avec de belles notes épicées. Attaque plutôt vive en bouche, sur le poivre noir, puis se développe un fruité caramélisé (pomme cuite). Belle ampleur en bouche, avec de la suavité, mais aussi du fruit sec (raisins de Corinthe, noisette). Classique, mais bien harmonieux, voire charmeur.

WOLFBURN – AURORA

« Des premiers pas à suivre » …

Créée en 2012, cette distillerie est située à Thurso, la ville la plus au nord de la Grande-Bretagne
(en dehors des îles). Elle est toute proche d’une ancienne distillerie (1821-fi n des années 1860), dont elle a repris le nom Wolfburn, qui désigne le cours d’eau tout proche. Utilisant de petits alambics, la distillerie produit déjà quatre malts principaux, vieillis en sherry butt (500 litres), fûts de bourbon et petits fûts (quarters) de chêne américain. Aurora a maturé en sherry butts d’oloroso, sans âge indiqué.

Jaune légèrement doré. Nez surtout céréalier, d’une belle douceur. De la puissance en bouche, assez moelleuse, mais également bien épicée sur le poivre noir. Malt encore bien jeune, mais et de goût avec du potentiel aromatique indéniable. Un collector pour les passionnés de nouveautés, les autres sauront attendre des âges plus aboutis.

TOMATIN

« Mariage entre la tourbe et le vin »

Ce fut la plus grande distillerie d’Ecosse, avec vingt-trois alambics, mais 12 seulement sont aujourd’hui opérationnels et une capacité de production ayant atteint 12 millions de litres par an, pour 5 millions seulement actuellement. Mais elle a connu beaucoup de vicissitudes, au point d’être rachetée en 1985 par ses principaux clients… des négociants japonais, qui depuis l’exploitent sans discontinuer. Elle a produit jusqu’à 30 malts différents…

Ambré clair. Chaleureux au nez, sur le caramel au beurre, le bois de santal, les champignons de forêt, avec de belles notes épicées. Attaque plutôt vive en bouche, sur le poivre noir, puis se développe un fruité caramélisé (pomme cuite). Belle ampleur en bouche, avec de la suavité, mais aussi du fruit sec (raisins de corinthe, noisette). Classique, mais bien harmonieux, voire charmeur.

DEANSTON

« Un digestif d’une belle ampleur »

Relativement récente, cette distillerie des Highlands ouverte en 1965 doit sa création à la qualité de l’eau de la rivière Teith. et à la présence des grands ateliers d’une ancienne filature de coton. Elle est située à Doune, à peu de distance de la ligne séparant les Highlands des Lowlands. Produisant essentiellement pour les blenders, ses embouteillages officiels sont assez rares.

Jaune doré soutenu. Nez animal, avec du cuir et du tabac brun. Attaque un peu brûlante, il devient ensuite assez sec, sur les raisins de Corinthe et la noisette grillée. Belle ampleur aromatique avec aussi du boisé : le fût de brandy a beaucoup apporté… Finale légèrement liquoreuse, toujours sur les fruits secs et une pointe de vanille. Un excellent digestif.