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EXCEPTIONNEL – Octomore 7.3 – * COLLECTOR TRES LIMITE *

Un sommet de sophistication …

Portant le nom d’une des sources qui alimentent la distillerie de Bruichladdich, sur Islay, le single malt Octomore s’annonce comme le malt le plus tourbé jamais élaboré en Écosse, utilisant des orges écossais, voire d’Islay. Le premier, distillé en 2002, atteignait un taux de phénol de 110 ppm, alors que les plus tourbés de l’époque ne dépassait pas les 50 ppm. Depuis, des versions encore plus tourbées sont régulièrement proposées ! Du jamais bu jusqu’à présent dans le monde des whiskies tourbés…

Jaune doré. Nez élégant avec de la puissance, sur le beurre frais, le gâteau au citron et les céréales maltées. En bouche, la tourbe s’installe en force, après une attaque brûlante et un peu salée. Au-delà de l’alcool, le malt est surtout moelleux, digne d’un vieillissement deux à trois fois plus important. Tout aussi impressionnant que le 7.1, mais en plus sec et maritime, avec une finale davantage astringente. Quand la distillation atteint des sommets de sophistication…

Octomore 7.1

Pour la puissance aromatique avant tout ….
Portant le nom d’une des sources qui alimentent la distillerie de Bruichladdich, sur Islay, le single malt Octomore s’annonce comme le malt le plus tourbé jamais élaboré en Écosse, utilisant des orges écossais, voire d’Islay. Le premier, distillé en 2002, atteignait un taux de phénol de 110 ppm, alors que les plus tourbés de l’époque ne dépassaient pas les 50 ppm. Depuis, des versions encore plus tourbées sont régulièrement proposées ! Du jamais bu jusqu’à présent dans le monde des whiskies tourbés…

Jaune doré. Nez puissant, voire lourd, sur le caramel, le tabac blond et des zestes d’orange. En bouche, la tourbe s’installe progressivement sans agressivité, accompagnée par la vanille, le caramel au beurre et quelques fruits secs (raisins de Corinthe, amande). Brûlant, certes, mais supportable grâce à une belle rondeur où se fondent tous les arômes. Plus que la seule tourbe, c’est cette puissance aromatique inédite qui impressionne le plus, et le niveau atteint en ppm devient presque accessoire.

Octomore 6.3

Encore plus fort …
Portant le nom d’une des sources qui alimentent  Bruichladdich, Octomore a été conçu par Jim McEwan pour être le single malt le plus tourbé qui soit. Le premier est apparu en 2002 avec un taux de phénol de 110 ppm, soit le double des malts les plus tourbés de l’époque. Ce 6.3 atteint lui 258 ppm. Son autre caractéristique est d’être élaboré uniquement avec de l’orge d’Islay, récolté dans le champ de Lorgba situé à un mile de la distillerie. Et son prix – pour un jeune malt – atteint lui aussi des sommets !
Jaune doré. Le nez s’ouvre sur des notes maritimes, rappelant le secteur marin où a poussé l’orge. Puis se développent le myrte, la menthe et la fleur de bruyère, accompagnés par le thym sauvage et le trèfle rouge ; le tout en harmonie parfaite avec un tourbé monumental. En bouche, une fois dépassé le feu de la tourbe, éclatent les fruits rouges, le caramel, le cacao amer, le sirop d’érable : un goût qui ne ressemble à rien d’autre. Au final, une parfaite harmonie hypnotisante sur le miel chaud, d’une grande richesse aromatique et au caractère puissant, comme si le voyageur avait réussi à atteindre la base de l’arc-en-ciel. (Traduit d’après les commentaires de dégustation de Jim McEwan).

Octomore 6.1

Charnellement tourbé

Portant le nom d’une des sources qui alimentent la distillerie de Bruichladdich, sur Islay, le single malt Octomore s’annonce comme le malt le plus tourbé jamais élaboré en Ecosse. La première version est apparue en 2008, et depuis, chaque année, est commercialisée une nouvelle qui, chaque fois, repousse les limites du taux de tourbe. Toutefois, ce numéro 6.1 est à 167 PPM, comme les précédents.

Jaune pâle. Nez fumé, goudron, soute de vieux bateau. Attaque épicée et forte. La dominante tourbée et fumée devient ici moelleuse, voire voluptueuse, mais restant assez sèche sur la finale. Du fruité (fruits jaunes, pomme cuite) aussi, mais moins que dans les versions précédentes. Très charnel, un malt qui ne peut laisser indifférent : on adore ou on déteste (et il y en a !!!). Et l’intensité de sa persistance ne le laisse pas oublier avant longtemps.

Octomore 5

La tourbe en majesté

Portant le nom d’une des sources qui alimentent la distillerie de Bruichladdich, sur Islay, le single malt Octomore s’annonce comme le malt le plus tourbé jamais élaboré en Ecosse. La première version est apparue en 2008, et depuis, chaque année, est commercialisée une nouvelle qui, chaque fois, repousse les limites du taux de tourbe. Toutefois, ce numéro 5 est à 167 PPM, comme le précédent.

Jaune pâle. Au nez, la tourbe phénolique s’impose immédiatement, mais avec élégance et sans brutalité. Attaque puissante, voire brûlante, mais une belle rondeur fruitée s’installe ensuite. La tourbe y occupe une place majestueuse, dévoilant d’intéressantes nuances végétales et fruitées, et sans pratiquement de notes fumées. Un concentré d’une rare richesse, avec une finale un peu astringente, et surtout une persistance incroyablement longue…

Octomore 4,2 Comus

Un charme envoûtant

Portant le nom d’une des sources qui alimentent la distillerie de Bruichladdich, sur Islay, le single malt Octomore s’annonce comme le malt le plus tourbé jamais élaboré en Ecosse. La première version est apparue en 2008, et depuis, chaque année, est commercialisée une nouvelle qui, chaque fois, repousse les limites du taux de tourbe. La sixième, baptisée 4.2, possède un taux similaire de phénol que la précédente, soit 167 ppm, avec un degré d’alcool légèrement inférieur. Comus est le nom d’un fils de Bacchus et de la magicienne Circé, qui a tenté de séduire une jeune fille grâce à de redoutables potions…

Jaune clair. Au nez, la tourbe se développe rapidement, plus végétal que phénolique, accompagnée d’élégantes notes de fruits jaunes et de fleurs. Attaque puissante, où la tourbe domine, mais sans écraser d’autres notes aromatiques, à la fois fines et élégantes. Le corps est moelleux, d’une belle rondeur mais aussi avec de fortes notes épicées (poivre noir, gingembre) bien fondues dans l’ensemble. Finale longue et persistante, presque envoûtante…

Octomore 4

Inclassable de plus en plus

Portant le nom d’une des sources qui alimente la distillerie de Bruichladdich, sur Islay, Octomore a été conçu par Jim Me Ewan comme le single malt le plus tourbe qui soit. Cette quatrième version en repousse encore les limites, avec un taux de phé­nol de 167 PPM, contre 152 pour celle de l’an der­nier… Mais où s’arrêtera le sorcier d’Islay ? Jaune pâle.

Au nez, la tourbe est là, sans être trop expressive, même après une bonne aération, et s’accompagne de notes de fleurs jaunes et d’her­bes aromatiques (thym, sauge). En bouche, attaque forte, voire brûlante, mais supportable sans eau. Puis le malt devient plutôt onctueux, riche, opulent, nettement moins sec que les versions précédentes. Bien que bien fumé, il évolue sur le végétal, voire le floral. Finale plus orientée sur le sec et l’épicé… avec un caractère minéral très concentré… De plus en plus original et inclassable, mais à ne manquer en aucun cas.

Octomore 3

Toujours plus haut

Après le n° 1 à 110 ppm de phénol, puis le n° 2 à 140 ppm, Octomore de Bruichladdich poursuit son ascension avec cette troisième version qui affiche 152 ppm ! Tous les records sont battus en matière de malt tourbe en attendant la suite ! . » Jaune clair. La tourbe phénolique est immédiatement présente au nez, lourde et concentrée, mais pas agressive.

En bouche, l’attaque est très puissante, fortement tourbée, mais avec une grande netteté, voire une vraie pureté. Un vrai concentré de tourbe à l’état pur, tel un diamant parfait. Mais se mêlent à la structure d’élégantes notes fruitées et herbacées, discrètes mais qui élargissent bien la palette aromatique. Finale fortement épicée et tannique, mais rien d’étonnant vu le degré d’alcool. Le plus étonnant, et agréable aussi, est que l’ensemble n’a rien d’écrasant, mais réjouit le palais de l’amateur… de malts tourbes bien sûr.

Octomore 2

Comme une nuée tourbée

Deuxième version du malt le plus tourbé au monde, et un cran au-dessus, puisqu’il affiche 140 ppm contre 110 dans la version initiale. 15 000 bouteilles sont mises en vente pour le monde entier, au degré naturel. Le packaging de l’étui a été revu dans le sens d’une plus grande modernité.

Couleur jaune clair. La tourbe est présente immédiatement au nez, mais avec à la fois de la puissance, de la profondeur et de l’élégance, sans agressivité aucune. En bouche, après une attaque vive, voire virulente, le malt et surtout la tourbe prennent position dans le palais, comme un nuage épais auquel rien ne peut résister. Sec, à la fois phénolique et végétal, on est envahi par la quintessence de la tourbe dans ce qu’elle peut avoir de plus aristocratique et de plus populaire à la fois. Une expérience inoubliable à ne pas manquer pour aucun amateur de malt.