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TOMATIN 2009

« Généreusement puissant » …

La plus grande distillerie d’Ecosse, avec vingt-trois alambics existants (mais la moitié seulement sont utilisés actuellement) et une capacité de production de plus de 12 millions de litres par an. Mais elle a connu beaucoup de vicissitudes, au point d’être rachetée en 1985 par ses principaux clients … des négociants japonais, qui depuis l’exploitent sans discontinuer. Selon les auteurs, Tomatin se rattache au Speyside … ou aux Highlands du Nord !

Ambré légèrement orangé. Nez assez doux, puis prenant de la puissance fruitée (raisins de Corinthe) à l’aération. Attaque forte et puissante, puis on retrouve le raisin de Corinthe du nez sur une solide base maltée. Généreux voire opulent, il décline aussi des notes de pomme cuite et de caramel au beurre. Persistance harmonieuse sur le fruité vineux.

SPRINGBANK

« Un fût peu approprié » … 

La plus réputée des dernières distilleries de la région du Kyntire, qui en a compté plus d’une trentaine. Springbank, qui appartient à la famille Mitchell depuis sa création en 1828, maintient presque à elle seule l’originalité du style somptueux et complexe des malts de Campbeltown, dont l’aptitude au vieillissement est particulièrement remarquable. Tout est fait ici sur place, du maltage à l’embouteillage, avec une double distillation et demie.

Jaune doré. Au nez, la tourbe caractéristique de Springbank se développe en premier lieu, accompagnée de fruits, notamment tropicaux. Attaque puissante, bien épicée, avec une dominante de fruits jaunes et de céréales, alors que la tourbe ne se laisse plus deviner qu’en arrière plan. Sans apporter d’arômes de rhum, le fût paraît avoir neutraliser tout ce que fait l’originalité du malt. C’est un peu dommage, même si le tout reste bien agréable avec ses notes épicées et sa base maltée.

Springbank

La plus réputée des dernières distilleries de la région du Kyntire, qui en a compté plus d’une trentaine. Springbank, qui appartient à la famille  Mitchell depuis sa création en 1828, maintient presque à elle seule l’originalité du style somptueux et complexe des malts de Campbeltown, dont l’aptitude au vieillissement est particulièrement remarquable. Tout est fait ici sur place, du maltage à l’embouteillage, avec une double distillation et demie.

Couleur jaune doré. Nez finement tourbé, assez onctueux, un peu miellé. Dès l’attaque en bouche, épicé voire poivré, il prend le temps de s’installer avec des notes de tourbe (mais non fumées) et de gingembre. Un caractère bien sec, un peu astringent, qui devient lentement plus chaleureux. Longue finale tout en nuance et en complexité. Un rien austère, un malt qui demande une longue approche pour être apprécié à sa juste valeur, mais alors quelle révélation !