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Les incontournables – PICTI COAST – 46 ° – Fûts de bourbon – WH8012

« Fruité et marin à la fois » …

Après les Flatnöse, blended scotch, et les Barelegs, single malt tourbés, Donald MacKenzie et Mackay Smith, embouteilleurs indépendants surnommés les Islay Boys, lancent une nouvelle gamme de single malts, mais non tourbés cette fois. Leur nom de Picti fait référence à  l’ancienne tribu des Picts qui dominaient une grande partie de l’Ecosse au 1er millénaire. L’un, appelé Picti Coast, vient des îles écossaises, avec une forte imprégnation marine. L’autre, le Picti Tribe, développe un côté céréalier et fortement malté.

Nez frais, fumé et herbacé. En bouche, domine le côté fruité (pomme, poire) avec des notes fumées et herbacées. Sur la finale, l’iode marine ressort le plus, avec aussi des notes de  pomme acidulée (granny smith). (D’après la description fournie par l’embouteilleur).

West Island Blended Malt

Un  puissant caractère …

Le « West Island » n’est pas une région « officielle » dans la nomenclature de la Scotch Whisky Association, qui n’en compte que cinq, et les différentes îles font partie des Highlands… sauf Islay tout de même. Cette dénomination regroupe Arran, Mull, Jura, Skye, Lewis… et même les Orcades, pourtant franchement au nord de l’Ecosse. Mise à part leur caractéristique insulaire, les distilleries qui y sont installées produisent des malts très différents.

Jaune doré. Nez surtout malté, puissant, avec une pointe épicée, puis de la tourbe qui se manifeste à l’aération. La bouche est moelleuse, mais surtout assez épicée, voire poivrée. Caramel et vanille se développent en symbiose, avec toujours une note de tourbe légèrement fumée. Puissant mais très harmonieux, voilà un malt de caractère – malgré la réduction – qui peut séduire aussi bien des néophytes que des amateurs chevronnés.

Puffer Island Blended Malt – Sélection exclusive

Puissant et très harmonieux …

Assemblage de plusieurs single malts en provenance de différentes îles écossaises, avec une maturation en fûts de Pedro Ximenez. Une exclusivité pour le Clan et ses adhérents.

Jaune doré soutenu. Nez fleurant bon la tourbe végétale, avec du gras, des pommes caramélisées. Beaucoup de vivacité à l’attaque, avec du moelleux. Sur une base maltée avec de la tourbe, se distinguent les raisins de Corinthe, le caramel au beurre, la pomme cuite, avec quelques notes de poivre noir et un peu d’épices. L’ensemble est bien fondu, puissant et très harmonieux. Une excellente synthèse de ce que les îles peuvent donner en matière de single.

LEDAIG 2005

« Un riche mariage »

La grande île de Mull n’abrite qu’une distillerie dans le port de Tobermory, dont elle porte le nom. Remontant à 1795, elle a été créée par un négociant, John Sinclair. Son existence fut ensuite assez sporadique, avec notamment près de 40 ans de fermeture depuis les années 30. En outre, elle porta un temps le nom de Ledaig dans les années 70. Depuis sa reprise par Burn Stewart et maintenant par le groupe Distell, la production est redevenue régulière, avec deux déclinaisons : Tobermory et Ledaig, qui se distingue par son caractère tourbé.

Ambré avec des reflets rosés. Nez sur la tourbe végétale, assez douce, puis l’alcool se développe avec un caractère légèrement vineux. Attaque puissante, voire brûlante (un peu d’eau peut être nécessaire) avec une nette domination tourbée, caractéristique de la marque. Mais les notes fruitées du porto apportent une diversité aromatique supplémentaire, ce qui n’était pas forcément facile à réaliser. Un riche mariage qui se prolonge longuement…

LEDAIG

« A ne pas manquer » … 

La grande île de Mull n’abrite qu’une distillerie dans le port de Tobermory, dont elle porte le nom. Remontant à 1795, elle a été créée par un négociant, John Sinclair. Son existence fut ensuite assez sporadique, avec notamment près de 40 ans de fermeture depuis les années 30. En outre, elle porta un temps le nom de Ledaig dans les années 70. Depuis sa reprise par Burn Stewart et maintenant par le groupe Distell, la production est redevenue régulière, avec deux déclinaisons : Tobermory et Ledaig, qui se distingue par son caractère tourbé.

Ambré un peu orangé. Nez tout de suite sur la tourbe végétale, avec une belle puissance, et des notes plus animales (écurie). Attaque chaleureuse, mais aussi bien suave. Le corps est très fondu, un peu épicé, réunissant la tourbe et la laine, voire le cuir. Un discret fruité enrobe le tout, vers une finale plus sèche, mais qui reste onctueuse. Bien persistant, un malt qu’il faut avoir dégusté au moins une fois ! A ne pas manquer.

TOBERMORY

« Un grand charmeur malgré son jeune âge »

La grande île de Mull n’abrite qu’une distillerie, au nord, dans le petit port qui porte le même nom. Ses premières traces remontent à 1795, lors de sa création par un négociant, John Sinclair. Son existence fut ensuite assez sporadique, avec notamment près de 40 ans de fermeture à partir des années 30. Depuis sa reprise par Burn Stewart, elle-même achetée par le Sud-Africain Distell Group, la production est redevenue régulière, avec deux déclinaisons  : Tobermory et Ledaig, qui se distingue par son caractère tourbé. La distillerie vient de rouvrir après deux ans de travaux de modernisation.

Jaune doré. Plutôt doux au départ, le nez gagne en puissance sur le végétal (sous-bois d’automne) et quelques notes plus animales (fourrure, cuir vieilli). Attaque puissante, voire un peu brûlante, mais il devient vite bien moelleux, sur l’orge maltée, avec de la pomme cuite, du caramel au beurre et des notes épicées (poivre noir, gingembre). Finale plutôt enveloppante, sur les raisins de Corinthe, le bois de santal et un petit côté Havane. Un vrai charmeur de fin d’après-midi.

MC of the isles

« Sec, voire minéral »

Appartenant à un des plus anciens clans d’Ecosse qui lui a donné son premier roi, Anthony McCallum a d’abord vécu en France avant d’aller se former au whisky en Ecosse sous la direction des meilleurs spécialistes. Après plus de 20 ans passés à travailler pour des négociants, il a créé sa propre société d’embouteillage, House of McCallum, développant une gamme de malts très typés comme il les aime.

Jaune très pâle. Nez floral, mais aussi sur la pomme mûre et la guimauve. Attaque épicée, voire brûlante malgré la réduction. Très sec de corps, presque minéral, il est peu aromatique, avec surtout des notes de poivre noir. De la puissance jusqu’à la finale, où les céréales se font surtout sentir sur une persistance assez courte.

West Island Blended Malt

Un puissant caractère …

Le « West Island » n’est pas une région « officielle » dans la nomenclature de la Scotch Whisky Association, qui n’en compte que cinq, et les différentes îles font partie des Highlands… sauf Islay tout de même. Cette dénomination regroupe Arran, Mull, Jura, Skye, Lewis… et même les Orcades, pourtant franchement au nord de l’Ecosse. Mise à part leur caractéristique insulaire, les distilleries qui y sont installées produisent des malts très différents.

Jaune doré. Nez surtout malté, puissant, avec une pointe épicée, puis de la tourbe qui se manifeste à l’aération. La bouche est moelleuse, mais surtout assez épicée, voire poivrée. Caramel et vanille se développent en symbiose, avec toujours une note de tourbe légèrement fumée. Puissant mais très harmonieux, voilà un malt de caractère – malgré la réduction – qui peut séduire aussi bien des néophytes que des amateurs chevronnés.

Island blended malt

Puissant et très harmonieux …
Assemblage de single malts en provenance de deux îles écossaises, avec une maturation en fûts de Pedro Ximenez. Une exclusivité pour le Clan et ses adhérents.

Jaune doré soutenu. Nez fleurant bon la tourbe végétale, avec du gras, des pommes caramélisées. Beaucoup de vivacité à l’attaque, avec du moelleux. Sur une base maltée avec de la tourbe, se distinguent les raisins de Corinthe, le caramel au beurre, la pomme cuite, avec quelques notes de poivre noir et un peu d’épices. L’ensemble est bien fondu, puissant et très harmonieux. Une excellente synthèse de ce que les îles peuvent donner en matière de single.

Tobermory

Pour un soir d’automne … 

La grande île de Mull n’abrite qu’une distillerie, au nord, dans le petit port qui porte le même nom. Ses premières traces remontent à 1795, lors de sa création par un négociant, John Sinclair. Son existence fut ensuite assez spora-dique, avec notamment près de 40 ans de fermeture à partir des années 30. En outre, elle porta un temps le nom de Ledaig dans les années 70. Depuis sa reprise par Burn Stewart, la production est redevenue régulière, avec deux déclinaisons : Tobermory et Ledaig, ce dernier étant tourbé.

Jaune doré. Nez fauve, animal, un peu musqué, avec du caramel au beurre. Attaque moelleuse sur les fruits cuits et la tarte Tatin. De l’ampleur en bouche, avec aussi des fruits secs (amande, noisette, raisin de Corinthe) et des arômes de sous-bois. Belle persistance sur ce fruité un peu caramélisé, aux senteurs automnales.