Archives

Bunnahabhain 1997

Un grand d’Islay

Longtemps atypique par rapport aux autres distilleries d’Islay, elle est située tout au nord de l’Île. Signifiant “Bouche de la crique”, elle se prononce Bouna’hav’n en gaélique. Fondée en 1881 par William Robertson et les frères Greenless, elle a connu plusieurs longues périodes d’arrêt, y compris après avoir été agrandie en 1963. Après quelques années d’incertitude, elle a été rachetée en 2003 par Burn Stewart, (groupe CL World Brands) qui a relancé la commercialisation et développé de nouvelles expressions, notamment tourbées, pour les malts. La distillerie est équipée de deux paires d’alambics et de six fermenteurs en pin d’Oregon.

Jaune doré. Nez discret, surtout malté avec des notes de fruits secs et un peu de résine. Attaque très puissante, sur l’alcool mais surtout les épices (piment, poivre noir), pouvant justifier l’ajout d’un peu d’eau. Puis se développe un corps plus onctueux, très aromatique avec la céréale, les fruits jaunes et même des notes florales marquées, accompagnées d’un peu de miel. Peu de tourbe dans cette version, surtout en arrière-plan, mais une belle richesse très harmonieuse et fondue. Décidément, un grand d’Islay… même peu tourbé !

Bunnahabhain

Elégance tourbée…

Longtemps atypique par rapport aux autres distilleries d’Islay, elle est située tout au nord de l’Île. Signifiant “Bouche de la crique”, elle se prononce Bouna’hav’n en gaélique. Fondée en 1881 par William Robertson et les frères Greenless, elle a connu plusieurs longues périodes d’arrêt, y compris avoir été agrandie en 1963. Après quelques années d’incertitude, elle a été rachetée en 2003 par Burn Steward, (groupe CL World Brands) qui a relancé la commercialisation et développé de nouvelles expressions, notamment tourbées, pour les malts. La distillerie est équipée de deux paires d’alambics et de six fermenteurs en pin d’Oregon.

Jaune clair. La tourbe fumée est immédiatement présente au nez, avec une belle élégance. Attaque d’une belle finesse, puis la tourbe s’installe avec majesté et ampleur, accompagnée de discrètes notes fruitées et herbacées. Un peu plus poivré sur la finale, il reste sec sur une très belle persistance en bouche. Rarement la tourbe a donné une telle élégance à un malt…

Bunnahabhain 2000

Puissant, mais charmant…

Longtemps atypique par rapport aux autres distilleries d’Islay, elle est située tout au nord de l’île. Signifiant « Bouche de la crique », elle se prononce Bouna’hav’n en gaélique. Fondée en 1881 par William Robertson et les frères Greenless, elle a connu plusieurs longues périodes d’arrêt, y compris après avoir été agrandie en 1963. Après quelques années d’incertitude, elle a été rachetée en 2003 par Burn Stewart, (groupe CL World Brands) qui a relancé la commercialisation et développé de nouvelles expressions, notamment tourbées, pour les malts.

La distillerie est équipée de deux paires d’alambics et de six fermenteurs en pin d’Oregon. Ambré clair, à peine tenté d’orangé. Nez fruité, doux, avec quelques notes vineuses, voire porto. Attaque vive, presque brûlante. Puis le corps ample se révèle d’une belle douceur charmeuse, qui devient ensuite plus épicée. Les notes fruitées du vin se font sentir, mais sans écraser le caractère malté qui reste bien présent. Long, avec une finition de plus en plus tannique, un malt à la fois puissant mais aussi charmant.

Bunnahabhain

Plus terrien que marin…

Longtemps atypique par rapport aux autres distilleries d’Islay, elle est située tout au nord de l’île. Signifiant « Bouche de la crique », elle se prononce Bouna’hav’h en gaélique. Fondée en 1881 par William Robertson et les frères Greenless, elle a connu plusieurs longues périodes d’arrêt, y compris après avoir été agrandie en 1963. Après quelques années d’incertitude, elle a été rachetée en 2003 par Burn Steward, (groupe CL World Brands) qui a relancé la commercialisation et développé de nouvelles expressions, notamment tourbées, pour les malts. La distillerie est équipée de deux paires d’alambics et de six fermenteurs en pin d’Oregon. Jaune doré. Nez chaleureux, bien qu’un peu fermé.

Fruits jaunes, miel, sucre de canne se laissent percevoir, mais discrètement. Attaque franche et vive, voire un peu piquante pour un malt de cet âge. Ce sont surtout les épices (poivre noir, un peu de piment) qui relèvent ce malt dont on a du mal à croire qu’il vient d’une île, tant son caractère malté domine son style rural et céréalier. La finale est boisée, tannique, astringente en fin de bouche.