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KILKERRAN

« Un solide compagnon » …

Glengyle est la nouvelle distillerie de Campbeltown, installée entre 2000 et 2004 par la société Springbank. Il s’agit de la renaissance d’un site qui a été en activité de 1872 à 1925, appartenant
à un membre de la famille Mitchell. Le malt qui est élaboré à Glengyle porte le nom de Kilkerran
(pour des raisons de propriété commerciale), qui fait référence au saint évangélisateur de la région. Aux côtés de Springbank, la distillerie est dédiée à des expérimentations, notamment sur des malts très tourbés.

Le nez est toasté, avec une dominante de vanille. En bouche, ce sont le fruité puis le tourbe qui s’expriment. La finale est marquée par de la douceur, avec une belle longueur (d’après les  notes de dégustation de la société Dugas).

Dalmore 97

Rond et surtout épicé …
Créée en 1839, cette distillerie des Highlands du Nord a été assez vite liée au blender Whyte & Mackay. Elle a pour particularité un très vieil alambic dont le col est refroidi par une circulation d’eau, ce qui a pour effet d’alléger l’eau-de-vie de ses éléments les plus lourds. Ce qui explique peut-être ses capacités à vieillir longuement (audelà de 50 ans), même si les bouteilles d’un tel âge sont particulièrement rares et valent de petites fortunes.

Jaune clair et brillant. Nez légèrement miellé avec des fleurs blanches (aubépine) et un peu de fruits exotiques. Attaque onctueuse, puis s’installe une belle vigueur épicée (poivre noir, girofle et gingembre), s’harmonisant bien avec les notes fruitées et miellées. Belle finale fruitée, toujours sur la puissance, un peu brûlante évoluant sur l’astringence avec une pointe d’âcreté.

Auchentoshan

Puissance apéritive …

 Devenue officielle en 1823, la distillerie est certainement plus ancienne, située à un endroit appelé “le coin du champ” (Auchentoshan en gaélique). Elle a connu de nombreux propriétaires avant d’être acheté par Morrison Bowmore (Suntory) en 1984. C’est la dernière distillerie des Lowlands à pratiquer la triple distillation intégrale, utilisant trois alambics de taille différente. Du dernier, l’eau-de-vie sort à 80°, avec un profil aromatique
léger et d’une grande fraîcheur.

Jaune très pâle. Nez chaleureux, sur le miel et le caramel au beurre, un peu résineux. Attaque puissante, presque brûlante. D’abord moelleux, le corps devient plus sec, bien épicé (poivre noir). La prune jaune et la poire Williams sont bien fondues avec du bourgeon de sapin. Longue
finale chaleureuse marquée par l’astringence. Plutôt apéritif, malgré sa grande puissance.