« De la douceur venue des îles »
Avec un ancêtre créateur d’une distillerie en 1782 à Dublin, et fi ls de John Teeling, qui a fondé Cooley en 1987, Jack et Stephen Teeling ont de qui tenir. D’abord embouteilleurs indépendants, ils proposent des assemblages (à partir des stocks de Cooley) très différents du style irlandais classique, plutôt doux et moelleux. En mars 2015, ils ont ouvert leur propre distillerie à Dublin.
Doré. Nez doux et moelleux, peu marqué. De la rondeur à l’attaque, plus puissant ensuite. Dominante sur le malt et le caramel, un peu de pomme cuite, sur un corps assez net. Notes de rhum sur la finale, qui enrobent l’ensemble aromatique. La douceur générale s’appuie sur une structure bien charpentée et plutôt chaleureuse.
« Quand la valeur n’attend pas le nombre des années »
Ouverte en 1974, cette distillerie moderne du Speyside a remporté plusieurs prix d’architecture.
Se prononçant “Auth-rusk”, ce qui signifie “gué de la rivière rouge”, elle a un temps commercialisé ses malts sous l’appellation “The Singleton”, plus facile à prononcer. Possédant huit alambics, elle utilise une eau particulièrement douce, et une partie du vieillissement est réalisée en fûts de xérès.
Ambré soutenu. Nez bien malté, puissant et équilibré, sur la pomme cuite et le caramel. Belle ampleur dès l’attaque, puis on retrouve le malt, le caramel et le fruité du nez, avec une pointe de poivre noir. Déjà bien harmonieux pour son âge, ce Speyside d’un grand classicisme offre la richesse de malts plus âgés. A ne pas manquer donc, même si sa persistance assez limitée trahit tout de même un peu sa jeunesse.
Apéritif et aromatique …
Ouverte en 1974, cette distillerie moderne du Speyside a remporté plusieurs prix d’architecture.
Se prononçant “Auth-rusk”, ce qui signifie “gué de la rivière rouge”, elle a un temps commercialisé ses malts sous l’appellation “The Singleton”, plus facile à prononcer. Possédant huit alambics, elle utilise une eau particulièrement douce, et une partie du vieillissement est réalisée en fûts de xérès.
Jaune un peu doré. Nez malté, sur la noix, un peu gras. Attaque assez vive, bien maltée. Le corps, plutôt sec, se développe sur les fruits secs (raisin de Corinthe, noix), un peu de toffee et relevé par des notes bien épicées. Surtout apéritif, mais ne pas négliger sa persistance bien aromatique.
Puissamment animal …
Situé à plus de 200 mètres d’altitude sur le versant nord du mont du même nom, le site est alimenté par des eaux abondantes et bien filtrées par le granit. Ce qui explique l’implantation ancienne d’une distillerie (avant 1820). Entièrement reconstruite en 1955 et équipée d’alambics supplémentaires 11 ans plus tard, ses malts alimentent les blends J&B, Johnnie Walker et Crawford’s, avec une distillation en deux étapes et demi, aujourd’hui abandonnée. Le single malt est rare sur le marché… sauf pour les membres du Clan.
Jaune doré. Nez animal, sous-bois, champignons. Attaque bien épicée, caramel au beurre. Le corps est ample et puissant, tapissant bien le palais, et se développe sur les fruits secs (raisins de Corinthe, noisettes, amandes) et un peu de pruneau. Les épices (poivre noir, gingembre) reviennent sur la finale, très persistante. Un excellent digestif.
Atypique, surtout pour un « Islay » ..
Le tout nouveau Bårelegs Islay Single Malt est issu de l’une des distilleries les plus connues de l’est de l’île d’Islay, dont on ne peut dévoiler le nom ! Il s’agit d’un single malt tourbé typiquement « Islay », mais ici la tourbe est assez douce et abordable, avec un joli croquant en bouche, et une belle longueur gourmande. Il est embouteillé à 46°, et il est bien entendu non-filtré à froid afin de conserver toutes ses saveurs.
Nez : tourbe, fumé, bord de mer.
Bouche : tourbe, fraicheur, croquant.
Finale : longue, tourbée, nette.
Sec et onctueux ? Oui, la preuve …
Comme l’indique son nom gaëlique (“vallon verdoyant”), la distillerie est située dans un creux au bord de la rivière Spey. Créée en 1852 par William Mackenzie, elle a été peu de temps après reliée au réseau de chemins de fer, ce qui a beaucoup influé sur son développement. Ce fut la première distillerie du Speyside à être munie de la cheminée se terminant par une pagode, conçue par Charles Doig en 1889. Equipée de six alambics, et plusieurs fois modernisée, son malt est réservé aux blends Johnnie Walker), et il est très peu embouteillé en single.
Jaune très, très, très pâle, mais pas incolore. Nez un peu musqué, animal, puis évoluant sur les fruits secs (amande). Attaque sèche, minérale. En bouche, beaucoup de puissance marquée par le poivre noir et les épices, mais aussi des notes de fleurs blanches. Finale plus onctueuse, mais toujours bien épicée. Apéritif ou digestif ? Les deux, en fait.
Puissant mais suave …
Ce fut la plus grande distillerie d’Ecosse, avec vingt-trois alambics, mais 12 seulement sont aujourd’hui opérationnels et une capacité de production ayant atteint 12 millions de litres par an, pour 5 millions seulement actuellement. Mais elle a connu beaucoup de vicissitudes, au point d’être rachetée en 1985 par ses principaux clients… des négociants japonais, qui depuis l’exploitent sans discontinuer. Elle aurait produit jusqu’à 30 malts différents…
Jaune doré. Nez fin et élégant, surtout sur le malt et le caramel. En bouche, de la rondeur à l’attaque, puis se développent des notes plus marquées sur le poivre et les épices. A la fois suave et puissant, avec une dominante du malt accompagnée de caramel au beurre et des traces de boisé qui lui donnent de l’ampleur. Persistance chaleureuse où le poivre revient se faire sentir.
Puissant mais suave …
Ce fut la plus grande distillerie d’Ecosse, avec vingt-trois alambics, mais 12 seulement sont aujourd’hui opérationnels et une capacité de production ayant atteint 12 millions de litres par an, pour 5 millions seulement actuellement. Mais elle a connu beaucoup de vicissitudes, au point d’être rachetée en 1985 par ses principaux clients… des négociants japonais, qui depuis l’exploitent sans discontinuer. Elle aurait produit jusqu’à 30 malts différents…
Jaune doré. Nez fin et élégant, surtout sur le malt et le caramel. En bouche, de la rondeur à l’attaque, puis se développent des notes plus marquées sur le poivre et les épices. A la fois suave et puissant, avec une dominante du malt accompagnée de caramel au beurre et des traces de boisé qui lui donnent de l’ampleur. Persistance chaleureuse où le poivre revient se faire sentir.
A réserver à l’apéritif …
Cette distillerie au sud du Speyside date de 1825, fondée par James McGregor, célèbre distillateur clandestin. Mais ses malts resteront longtemps réservés aux blenders de DCL, qui en ont fait l’acquisition en 1930. Devenu propriété d’Inverhouse en 1997, ce groupe appartient aujourd’hui à une société thailandaise. Il n’y a pas de malt officiel, la commercialisation en single malt passant par les indépendants, notamment sous le nom Deestalker.
Jaune pâle. Nez d’abord discret, prenant à l’aération une certaine ampleur maltée. Attaque sèche, voire un peu brûlante. Derrière cette puissance, quelques notes fruitées (pomme, poire) et un peu de poivre noir. Finale surtout tannique et astringente, avec une petite persistance maltée.
Pas mal pour un réduit …
Avec un nom qui signifie en gaélique « le détroit d’Islay », un emplacement en face de l’île de Jura, et une eau bien tourbée, la distillerie a toujours eu de quoi intéresser les amateurs de malts puissants. Bien que fondée en 1846, Caol Ila a été complètement remaniée vers 1972 par United Distillers (Diageo aujourd’hui). Compte tenu de la demande, elle a été à nouveau agrandie en 2011, ce qui porte sa capacité à 6,5 millions de litres par an. Elégants et bien tourbés, ses malts sont aujourd’hui disponibles en de multiples versions, mais existent aussi des malts non tourbés.
Jaune très pâle. La tourbe, surtout phénolique, est présente dès le premier nez, devenant plus maritime par la suite. De l’ampleur dès l’attaque, avec la tourbe en dominante, accompagnée de notes épicées et un peu résineuses, et aussi de fruits secs (noisettes). Finale chaleureuse voire un peu brûlante. Pas mal pour un réduit… surtout aussi jeune !