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Clynelish

Joli fruité qui n’aurait demandé qu’à vieillir un peu plus …

Cette distillerie des Highlands du Nord ne date que de 1967 et ne doit pas être confondu avec Brora (fermée depuis 1983), beaucoup plus ancienne et située juste à côté, mais dont les malts ont par le passé également porté le nom de Clynelish. Bâtie sur le modèle de Caol Ila, la distillerie élabore des malts essentiellement destinés aux blends (Johnnie Walker surtout). D’importants travaux d’agrandissement ont été annoncés par Diageo, mais sont depuis suspendus, en raison du ralentissement de certains marchés.

Jaune doré. Nez sur la céréale bien mûre, avec du fruit jaune et une pointe d’épice. Le corps est à la fois sec mais avec de la rondeur, sur une base bien charpentée. Beaucoup de fruits jaunes (poire William, prune) bien relevé par le poivre noir. Malt bien agréable dans sa puissance, mais la finale est un peu courte, oubliant le fruité pour rester sur la note d’alcool et un peu d’astringence boisée. Un âge plus élevé lui aurait sans doute permis de développer un fondu plus harmonieux.

Balmenach

Chaleureux et bien aromatique …

Cette distillerie au sud du Speyside date de 1825, fondée par James McGregor, célèbre distillateur clandestin. Mais ses malts resteront longtemps réservés aux blenders de DCL, qui en ont fait l’acquisition en 1930. Devenu propriété d’Inverhouse en 1997, ce groupe appartient aujourd’hui à une société thailandaise. Il n’y a pas de malt officiel, la commercialisation en single malt passant par les indépendants.

Nez plutôt fermé, se révélant puissant à l’aération, avec des notes animales et maltées. Attaque sèche, un peu brûlante, mais avec aussi du moelleux. Base maltée, avec des raisins secs, de la pomme cuite et un peu d’épices. De l’ampleur au palais, avec beaucoup de puissance jusqu’à la finale. Longue persistance maltée et fruitée.

Glenallachie

Miellé et fruité …

Installée au coeur du Speyside, cette distillerie moderne (fondée en 1967) à proximité d’Edradour est utilisée essentiellement par les blenders, Mackinlay-Mc Pherson d’abord, puis Campbell (Pernod-Ricard) depuis 1989, après une période de sommeil, suivi d’une augmentation des capacités de production. Il n’existe qu’un seul malt officiel, les autres venant des embouteilleurs indépendants.

Jaune doré. Nez puissant, d’abord animal, puis surtout malté et à dominante végétale. Attaque pleine de vivacité, voire un peu brûlante pour son degré, puis il se révèle bien moelleux,
avec des notes de miel, de cire d’abeille, et du fruit jaune (prune surtout). Finale un peu plus sèche, avec de l’ampleur sur le fruité et le miel.