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LE COUP DE COEUR DU CLAN – YOICHI – NIKKA Single Malt – 45°

« Toute la suavité de la tourbe »

Créée en 1934 par Masataka Taketsuru, fondateur de la société Nikka, cette distillerie se trouve sur l’île d’Hokkaido, un site choisi pour ses similitudes avec l’Ecosse. Le premier single malt a été commercialisé en 1984, 12 ans, sous le nom Hokkaido. Il existe aujourd’hui six références de Yoichi, dont un single cask allant de 50 à 64°, et le 1987 a été élu meilleur single malt en 2008 par les World Whiskies Awards.

Jaune d’or. D’une ample douceur au nez, il se développe sur le tourbé, avec des notes de fumé et d’agrumes confits. En bouche, on retrouve la tourbe moelleuse du nez, avec du chocolat, des fruits frais et secs (noix). Finale soyeuse et très persistante, sur la tourbe végétale et une pointe de sel.

Springbank

« Authentique… et abordable »

La plus réputée des dernières distilleries de la région du Kyntire, qui en a compté plus d’une trentaine. Springbank, qui appartient à la famille Mitchell depuis sa création en 1828, maintient presque à elle seule l’originalité du style somptueux et complexe des malts de Campbeltown, dont l’aptitude au vieillissement est particulièrement remarquable. Tout est fait ici sur place, du maltage à l’embouteillage, avec une double distillation et demie.

Jaune doré. Dès le nez, on perçoit la tourbe spécifi que à la distillerie, plus végétale que phénolique. L’attaque est un peu brûlante, vu le degré, mais le malt séduit vite par son fondu sur le malté, le caramel au beurre et la tarte Tatin et quelques épices bien sûr. Plus concentré et sec que d’autres versions, il demande à s’ouvrir pour développer toute sa gamme aromatique sur la fi nale et la persistance, remarquable. Un brut de fût authentique… et très abordable.

Springbank

Authentique… et abordable …

La plus réputée des dernières distilleries de la région du Kyntire, qui en a compté plus d’une trentaine. Springbank, qui appartient à la famille Mitchell depuis sa création en 1828, maintient presque à elle seule l’originalité du style somptueux et complexe des malts de Campbeltown, dont l’aptitude au vieillissement est particulièrement remarquable. Tout est fait ici sur place, du maltage à l’embouteillage, avec une double distillation et demie.

Jaune doré. Dès le nez, on perçoit la tourbe spécifique à la distillerie, plus végétale que phénolique. L’attaque est un peu brûlante, vu le degré, mais le malt séduit vite par son fondu sur le malté, le caramel au beurre et la tarte Tatin et quelques épices bien sûr. Plus concentré et sec que d’autres versions, il demande à s’ouvrir pour développer toute sa gamme aromatique sur la finale et la persistance, remarquable. Un brut de fût authentique… et très abordable.

Knockdhu

Presque un Speyside… le poivre en plus

Fondée en 1893 par DCL, cette distillerie des Highlands de l’Est a été surtout vouée à alimenter les blenders, tout en connaissant de longues périodes de fermeture. Le premier single malt officiel date de 1989, mais il prit par la suite le nom d’An Cnoc, peut-être par crainte d’une confusion avec la distillerie Knockando voisine. Mais le chassé-croisé entre les deux noms s’est reproduit plusieurs fois depuis, ne facilitant pas la tâche des amateurs. Depuis 2003, An Cnoc semble être devenu définitif… au moins pour les embouteillages officiels. Mais ceux des indépendants sont assez rares.

Jaune clair. Nez plutôt céréalier, devenant épicé et marqué par l’alcool à l’aération. Après une attaque plutôt brûlante, il se développe sur un bon malté, avec des notes de miel et des touches plutôt florales. Il devient ensuite plus épicé et poivré, et offre une finale encore brûlante malgré l’ajout d’un peu d’eau. Sans doute un peu jeune pour être embouteillé, il évoque nettement un Speyside… d’autant que la distillerie n’en est guère éloignée.

Knockdhu

Presque un Speyside  … le poivre en plus

Fondée en 1893 par DCL, cette distillerie des Highlands de l’Est a été surtout vouée à alimenter les blenders, tout en connaissant de longues périodes de fermeture. Le premier single malt officiel date de 1989, mais il prit par la suite le nom d’An Cnoc, peut-être par crainte d’une confusion avec la distillerie Knockando voisine. Mais le chassé-croisé entre les deux noms s’est reproduit plusieurs fois depuis, ne facilitant pas la tâche des amateurs. Depuis 2003, An Cnoc semble être devenu définitif… au moins pour les embouteillages officiels. Mais ceux des indépendants sont assez rares.

Jaune clair. Nez plutôt céréalier, devenant épicé et marqué par l’alcool à l’aération. Après une attaque plutôt brûlante, il se développe sur un bon malté, avec des notes de miel et des touches plutôt florales. Il devient ensuite plus épicé et poivré, et offre une finale encore brûlante malgré l’ajout d’un peu d’eau. Sans doute un peu jeune pour être embouteillé, il évoque nettement un Speyside… d’autant que la distillerie n’en est guère éloignée.

Royal Lochnagar

Une belle ampleur fruitée et poivrée

Fondée au départ en 1823, cette distillerie a été brûlée deux fois par des concurrents, avant de s’installer définitivement en 1845. Toute l’histoire de cette distillerie des Highlands orientales a été marquée par sa situation, à trois kilomètres du château de Balmoral, choisi par la reine Victoria comme résidence d’été à partir de 1848. Ce malt ayant eu l’honneur de lui plaire, la distillerie devint fournisseur officiel de la cour, d’où son adjectif de “Royal”. Elle a été fortement remaniée en 1963. Également très apprécié des blenders (Vat 69 surtout), il était le plus cher en Ecosse dans les années 1960.

Jaune soutenu. Discrète mais intéressante richesse du nez, avec beaucoup de fruité, du miel et un caractère plutôt épicé. Attaque moelleuse, chaleureuse, puis se développe avec l’alcool une belle puissance aromatique. On retrouve les constituants du nez, mais bien fondus, très harmonieux. Finale très épicée, poivre noir et gingembre, avec une belle astringence. Un bon malt d’après repas, malgré sa jeunesse.