Le whisky réserve parfois des surprises

Près de l’Étoile, dans le quartier Monceau, l’École hôtelière Médéric nous reçoit une
nouvelle fois pour notre dégustation du 4 septembre. Tout d’abord atelier de fonderie
et de chaudronnerie, c’est là que le sculpteur Bartholdi monta entièrement la Statue de la Liberté.
En 1884, elle dominait de ses quarante-six mètres les immeubles du voisinage.

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Ce bâtiment aux allures de grand paquebot, abrite une prestigieuse école préparant aux métiers de la table : barman, sommelier, cuisinier et bien évidemment le service en salle.
Dans ce lieu une escouade de jeunes gens en noir et blanc, sourire aux lèvres, mains derrière le dos, sans qu’un cheveu ne dépasse, uniforme oblige, nous accueille gentiment. Nous dégustons les deux premiers whiskies de la soirée, un Glenburgie et un Arran : les commentaires me font plus rêver que les breuvages.

Et voilà qu’après le filet de bar aux légumes, notre ami Gilbert nous parle de « lafrog », mais de quoi parle-t-il ? Non Gilbert, on dit « the frog » en anglais correct et puis quel est le rapport entre une grenouille et le whisky… curieux quand on sait que les anglais appellent les français des mangeurs de grenouilles… et qu’eux n’en consomment pas ! Ajoutons qu’en français « manger la grenouille », c’est vider la caisse… on nage… heureusement la tourbe nous réveille et le whisky est bon ! En fait, sur le papier, c’est Laphroaig ! Ouf… une petite sucrerie et un chaleureux Glendronach réconcilie tout le monde amateur de whiskies !

Nicole LOISEAU